SIRIUS PLAN, TROIS FILLES QUI SURFENT SUR LEUR BONNE ETOILE

Mamusicale a eu l’immense plaisir de rencontrer Skye et Claire Joseph, deux des membres du groupe Sirius Plan, ce Girls Band Old School, comme on aime les définir, composé également de Gaëlle Mievis.

Pouvez-vous nous expliquer le nom du groupe Sirius Plan ?

Skye : On avait envie d’un nom de groupe avec un jeu de mot. On est un peu rêveuses donc on a pensé à Sirius Plan : un plan sérieux, et l’étoile Sirius. Cette étoile est double, voire triple, c’est l’étoile la plus brillante dans le ciel et on s’est dit que c’était la « bonne étoile » qu’il nous fallait. C’est un peu comme un talisman, un porte-bonheur qui nous suivrait partout.

Dans votre album qui vient de sortir « Dog river sessions », il y a plusieurs sonorités qui vont du blues au folk en passant par la country et le gospel, comment définiriez-vous votre musique ?

Skye : Ce groupe c’est la rencontre de 3 leads, c’est très utopique, certes, mais ça marche. On a des univers musicaux très différents mais on se rejoint sur l’amour de la musique de nos pairs, sur ce qu’on écoutait quand on était gosses, sur ce qu’on allait chercher dans la discothèque de nos parents, et ce qui a fait qu’on s’est mises à la musique. On a eu envie de rendre hommage à toute cette musique avec ces différents styles, comme tu l’as dit, le blues, le folk, la country, et tout ça on le retrouve aussi dans le sud des Etats-Unis. On a eu envie d’aller là où notre cœur battait pour pouvoir retrouver ces émotions de gosse. Notre musique est évidemment francophone car on est françaises et belges mais elle est aussi américaine car c’est ce qui nous a bercées. On a eu envie de balayer les frontières et d’aller dans ce berceau pour en tirer une musique très personnelle qui est la nôtre.

Claire : Notre challenge c’était de trouver une unité dans la diversité parce qu’on est vraiment différentes dans ce qu’on écoute, dans ce que l’on est, dans nos émotions. Et comme Skye l’a dit, il y a un point où on se retrouve, et ce point-là c’est Sirius Plan.

Comment se passent les compositions ?

Skye : On est trois auteurs compositeurs, donc on arrive chacune avec une idée. L’important c’est que ça se termine à trois, que la lead qui a amené la chanson soit hyper contentée par ce qui s’est passé et par ce que les deux autres ont amené. L’une de nous trois est toujours la source d’un titre parce que c’est important pour nous que chacune garde son identité.

Claire : Et l’effort des deux autres est de ne pas faire trop de compromis. Servir au mieux celle qui a apporté la source et permettre aux deux autres de se retrouver dans cette source là, même si elle n’a pas forcément la même couleur ou la même saveur. Ça demande beaucoup de lâcher prise et beaucoup de confiance et on a énormément confiance les unes dans les autres. L’audace est possible parce que justement on a deux piliers de chaque côté à chaque fois.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Skye : ça peut partir d’une phrase qu’on a entendue, qu’on a lue, une photo ou un film qui nous a touchées, un rêve.

Claire : Oui c’est vrai on se raconte beaucoup nos rêves.

Il y a quelques reprises dans cet album, comment choisissez-vous les chansons ?

Skye : Sur l’album c’est différent car on a dû avoir les droits des morceaux, mais sur scène, on part du principe qu’on peut faire une reprise de Madonna ou de Mylène Farmer, comme on l’a déjà fait, ou de Bashung ou des Beatles, ce qu’il faut c’est qu’on trouve cet élan. « Come Together » a été hyper importante pour nous car qui n’a pas été bercé par cette chanson. On choisit un titre en se disant que ça va aider les gens à nous définir plus facilement en leur donnant un indice, c’est pour ça qu’on fait « Magic » de Bruce Springsteen, « Big River » de Johnny Cash, ou « Come Together » des Beatles. Ça nous fait tellement de bien de reprendre des chansons qu’on a écoutées à 10 ans, 15 ans, 20 ans, c’est un vrai fantasme de pouvoir reprendre ces standards. Se mettre d’accord sur le choix de la chanson est assez facile et si une de nous trois dit qu’elle ne le sent vraiment pas, on laisse tomber.

Claire : En revanche sur le disque c’était important pour nous d’avoir deux chansons très connotées américaines, très connotées francophones, je dis francophones car Gaëlle est belge et c’est important pour nous de mettre cette francophonie en avant. Elle est très précieuse pour nous et en même temps on voulait mêler tout ça. Dans la mesure où on est allées enregistrer en Alabama, en tant que francophone, il fallait se plonger dans cette Amérique.

Skye : Dans « Big River » et « la Complainte de la butte » qui sont dans notre album, ce qui nous a sauté aux yeux, c’est que ce sont deux blues à part entière. La difficulté pour nous lors des reprises c’est d’être de pures interprètes et de raconter de la plus belle manière qui soit cette histoire qui n’est pas la nôtre, et d’honorer la chanson.

Vous avez fait la première partie de Laurent Voulzy, Emmanuel Moire, Louis Bertignac, qui sont 3 artistes complètement différents. Comment avez-vous ressenti le public et lequel a le plus adhéré à votre musique ?

Skye : A part une ou deux chansons on n’a pas changé ce qu’on faisait sur scène, on n’a pas changé les arrangements, on n’a pas changé de vêtements.

Claire : On a changé de chaussettes quand même (rires)

Skye : On a été aussi bien accueillies sur les 3. On dit qu’il y a des clivages, mais en même temps y en a-t-il réellement ? On va certainement être plus proche d’un style de musique, mais il n’y a pas tant de clivage que ça, parce que les gens ont été aussi bienveillants, aussi curieux, aussi spontanés dans leur enthousiasme. On a vendu autant de disques à la fin de chacun des trois concerts.

Claire : Les trois nous ont vraiment déroulé le tapis rouge. On n’est pas rentrées dans l’arène comme ça. Ils nous ont présentées et s’ils ne nous présentaient pas, ils nous demandaient de chanter à la fin avec eux. Il y avait toujours un lien et donc une validation de l’artiste. C’est important pour le public de voir que l’artiste cautionne complètement la 1ère partie et au final en tant que spectateur quand tu rentres dans la salle de spectacle, le concert commence, que ce soit Sirius Plan ou Bertignac par exemple. Et ça c’est fabuleux. Par contre ce qui est sûr c’est qu’on n’a surement pas touché les trois publics au même endroit ni de la même façon.

Et avoir ensuite Emmanuel Moire dans le public de vos propres concerts, ça fait quoi ?

Claire : C’était la première fois qu’il venait au concert de Sirius Plan. Il nous avait vues sur des vidéos, il sait exactement ce qu’on fait mais il n’avait jamais pu venir avant, soit il était en concert, soit il était sur « danse avec les stars ». J’ai trouvé ça génial quand je l’ai vu. C’est un professionnel donc c’est important d’avoir son avis.

Skye : Emmanuel est un ami de longue date de Claire, et de moins longue date pour moi, et c’est génial d’avoir le regard d’un ami, avec ce regard hyper tendre et souriant, et de quelqu’un qu’on estime énormément pour son travail. A ce moment-là, on parle de pro à pro et la notoriété n’a plus rien à voir dans ce cas-là.

Pour en revenir à votre album que vous avez enregistré en Alabama, avec qui avez-vous collaboré ?

Skye : Avec Rick Hirsch. On est parties là-bas grâce à Beverly Jo Scott, une grande artiste américaine qui vit en Belgique. Elle nous a emmenées là-bas, où on a fait pas mal de concerts. Les 4 premiers jours, on se savait pas du tout où loger et Rick Hirsch nous a dit littéralement « ma maison c’est la vôtre » alors qu’on ne le connaissait pas du tout, et ne sachant pas comment le remercier il nous a proposé le dernier jour de faire quelques chœurs sur un projet qu’il était en train de produire et on a accepté. On a été tellement touchées qu’à notre départ d’Alabama on a eu un gros coup de blues. Il a rappelé Gaëlle qu’il connaissait déjà comme choriste et batteuse de Beverly, en lui disant « je pense qu’on a quelque chose à faire ensemble, j’aimerais produire et réaliser avec vous votre album ». On a bien sûr accepté et on est retournées là-bas. On a enregistré avec les moyens du bord, on a tout fait en live ou semi live, on a enregistré la musique ensemble, les voix ensemble, la plupart du temps avec un micro et trois voix autour, et on est hyper fières du résultat.

Claire : Rick a été fabuleux, c’était la personne idéale, parce qu’il a fait en sorte que l’on se rencontre toutes les trois et qu’on se rencontre aussi chacune. C’était presque un voyage initiatique, on était complètement déracinées de notre pays, de nos amis, de notre famille, et il a vraiment servi d’encrage.

Skye : Il nous disait « les filles, c’est vous la source, et si il n’y a pas de symbiose entre vous, il n’y a pas le titre ». Ça nous a demandé un investissement et un lâcher prise énormes, et on recommençait encore et encore jusqu’à obtenir réellement ce qu’on voulait.

 Avez-vous rencontré d’autres musiciens qui pourront vous amener vers d’autres collaborations ?

Skye : Là-bas ce qui est dingue c’est qu’il y a des musiciens incroyables partout. Ils sont tous venus jouer sur notre disque et quand on va y retourner, on pourrait très bien être sur le leur.

Claire : Il y a des artistes comme Kristy Lee qui est une artiste incroyable. Ce qui me fait rigoler c’est que sur cet album par exemple, il y a un trompettiste qui s’appelle Lee Thornburg, que Rick avait appelé, et on s’est rendu compte après coup que Lee Thornburg était un cador de la trompette.

Skye : En fait, c’est le chef de bande des cuivres de Tower of Power entre autre, il a joué pour Supertramp, c’est LE trompettiste de la nouvelle-Orléans. Il y a des supers artistes aussi comme Donna Hall, chanteuse d’un groupe mythique aux Etats-Unis qui s’appelle Wet Willie, Ils sont venus très simplement en disant « vous voulez qu’on fasse les chœurs ? C’est génial ! »

Claire : Et dans cette chorale improvisée tu as d’immenses artistes. C’était tellement festif et joyeux.


Dans votre album vous chantez en anglais et en français, dans quelle langue vous sentez-vous le plus à l’aise ?

Skye : ça dépend de la chanson, ce sont deux langues importantes pour nous, une entendue depuis notre naissance, et l’autre en écoutant les musiques de nos parents. Ce qui est important aussi c’est que Gaëlle est belge et qu’en Belgique tu peux chanter dans toutes les langues qui se présentent comme l’anglais, le français, l’italien, c’est un carrefour et donc Gaëlle ne comprend pas bien pourquoi il faut chanter en français. En France on nous dit il faut chanter en français, mais en même temps ce n’est pas si vrai que ça. On se pose la question sur le moment, il y a la chanson, il y a ce yaourt, les sonorités amènent des choses, par exemple sur une chanson que Claire va amener, elle va dire celle-là je veux la chanter en français. Le plus important est d’essayer de garder le ressenti. On essaye d’aller vers le français le plus possible mais on ne va pas contre si c’est en anglais.

Claire : C’est comme un vêtement, on voit ce qui va le mieux, ce qui tombe le mieux. Moi j’adore chanter en français, j’ai un plaisir particulier à chanter en français ça me fait quelque chose de physique que je ne ressens pas en anglais. En Alabama par exemple on a chanté en français et ils étaient très émus. Mais par contre j’ai d’autres satisfactions car en anglais on est compris par plus de personnes.

Skye : Effectivement, il ne faut pas oublier que c’est un coin du continent où il y a eu pas mal de francophones et cette langue est très importante pour eux, on ne s’en rend pas compte. Pour moi l’anglais a un rapport avec la sensualité, et le français c’est comme un moment de vérité, il y a une mise à nu totale.

Quelle est la personne qui vous a particulièrement marquées cette année ?

Skye : Ce n’est pas vraiment cette année et je pense qu’on va être d’accord sur ce duo- là. Quand on a enregistré notre album en Alabama on n’avait pas de jour off. Les jours off on allait jouer, et on s’est retrouvées dans un festival où on a ouvert pour un groupe qui s’appelle Tedeschi Trucks Band, groupe très connu aux Etats-Unis. Il y a Susan Tedeschi qui est une chanteuse blanche avec un grain de voix comme Aretha Franklin, et qui joue de la guitare comme B.B. King. Et lui, Derek Trucks, c’est l’enfant du pays, depuis qu’il a douze ans il fait des solos de guitare incroyables, un peu à la Jeff Beck avec en plus ce son blues américain. Ils sont tombés amoureux et ils ont monté ce groupe. On a toute pleuré à chaudes larmes tellement c’était fort, et on se disait, ce n’est pas possible, on a joué juste avant eux ! Ça nous a complètement retournées. En France, il y a un artiste comme Ours, très fort artistiquement, qui est un des fils Souchon, c’est un moment de vérité à lui tout seul, et tellement gentil et bienveillant. Un artiste aussi comme Leeroy, ancien membre du groupe Saïan Supa Crew, qui est tout le temps en recherche. Il y a Sophie-Tith aussi, quand elle se met à chanter on prend une claque.

Claire : Humainement on a eu la chance de côtoyer Bertignac, Laurent Voulzy et Emmanuel Moire. Emmanuel est un ami au départ et j’ai travaillé avec lui, et le fait de travailler avec lui et mon groupe, ça a été fabuleux. La vie est vraiment drôle car tout d’un coup tu te retrouves à faire de la musique avec des potes ou tout simplement à chanter avec Bertignac que tu regardais de loin quand tu étais gamine. La musique permet tout et l’exceptionnel est partout. Je ne sais pas si j’aurais eu les mêmes émotions en faisant un autre métier, en tout cas, l’important c’est de garder les yeux ouverts et de laisser arriver les choses.

Skye : Le voyage en Alabama a été un vrai chamboulement psychologique. On pouvait se mettre à pleurer devant un dauphin, devant un coucher de soleil et on se disait « mais qu’est ce qui m’arrive » ? Ce truc-là n’est pas parti depuis, et c’est très bizarre à gérer car tu es tout le temps à fleur de peau, mais dans le bon sens.

Claire : Et ce qui est encore plus fort, c’est qu’on est trois à le vivre en même temps.

Un journaliste disait dans un article « Sirius Plan passe d’un registre à l’autre avec une aisance de sale gosse ? Cette définition vous plait-elle ?

Skye : Bien sûr parce que c’est ce qu’on se dit en rigolant, on casse la gueule aux chansons mais avec beaucoup d’amour. Les codes on en a besoin pour se construire pour avancer, pour se comparer, et pour les foutres en l’air après, donc oui on adore ça.

Claire : Ce qui est rigolo, quand Skye nous a proposé de faire ce concert à Gaëlle et à moi, on s’est vite rendu compte que c’était l’opportunité d’une seconde jeunesse. On était fatiguées et tout était un peu flou, la musique, le succès, la gloire, la reconnaissance. Et en faisant ce groupe là, tout s’est effacé, il y a eu comme un reset et on s’est retrouvées comme lorsqu’on avait 10 ans, 15 ans, 20 ans, et qu’on voulait monter un groupe avec les copains et les copines. Je crois que c’est pour ça que le « sale gosse » nous va bien. Il n’y a pas d’enjeu, le seul enjeu est de bien faire et d’être chacune au meilleur de soi-même.

Vous avez fait les 20 ans des Francofolies à Spa, quel autre festival aimeriez-vous faire ?

Skye : J’aimerais faire des festivals au Canada, les FrancoFolies de Montréal par exemple. Mais quel que soit le festival qui nous accueille, moi ça me va.

Claire : Moi j’aimerais bien aller à Nashville, et j’aimerais beaucoup aller au Japon. Ça m’a toujours fascinée d’être artiste et d’aller au Japon. C’est ça que j’adore avec la musique c’est qu’elle te permet d’aller dans des endroits où tu ne serais pas forcément allé. Je nous imagine bien aussi toutes les trois à Los Angeles ou San Francisco, ce serait magique.

Vous avez plusieurs concerts maintenant à votre actif, avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?

Skye : On se sert très fort toutes les trois et on se dit qu’on s’aime et qu’on aime jouer ensemble.

Claire : Et surtout qu’on aille vers le plaisir et la joie. Si nous on a ça, il est grandement possible que toute la salle l’ait.

Avec ce groupe, arrivez-vous à mener vos projets solos en parallèle ?

Skye : C’est forcément à un degré un peu en dessous en ce moment parce qu’on a envie de le vivre pleinement, sans être exclusif, on sait qu’on ne peut pas vivre pleinement un truc si on s’éparpille trop, en revanche, on compose toutes les trois de notre côté, on a d’autres projets. Gaëlle a un autre groupe en parallèle, The Banging Souls. Claire et moi on s’est retrouvées dans un projet qui s’appelle Katel, on bosse aussi pour un autre artiste ou on écrit pour les uns pour les autres. On fait plein de choses seules. Je compose toujours pour moi, pour mon projet solo, mais pour l’instant je suis bien avec Sirius Plan.

Claire : Notre urgence à toutes les trois c’est de bien honorer notre album et de le faire voyager pour qu’il y ait de plus en plus de personnes qui nous écoutent et qui viennent nous voir en concert.

Où aimez-vous vous ressourcer ?

Claire : Au cinéma (rires). Je fais souvent plusieurs choses en même temps et il se passe plein de choses dans ma tête, et dans une salle de cinéma, je ne peux pas faire tout ça. Il y a une contrainte qui fait que je suis dans le moment présent. J’ai aussi la chance d’avoir un vrai endroit à moi dans le sud de la France, près de la mer.

Skye : Moi je me ressource sous mon casque et j’ai 2 ou 3 endroits dans ma tête. Je ferme les yeux et je me retrouve ailleurs, en ce moment c’est souvent l’Alabama. Sinon ça va être une prairie, une rivière.  Pour Gaëlle, ça va être la forêt.

Quelle est la plus déconneuse des trois ?

Skye : En fait c’est à l’infini, il y en a pas une pour rattraper l’autre, quand une se calme c’est une autre qui repart.

Claire : Moi je crois qu’on est plusieurs dans moi et quand tout le monde est là, on s’amuse bien (rires).

Quelle est votre drogue légale favorite ?

Skye : Je suis une grande fan de thé. Pour Gaëlle je dirais une vraie bonne bière.

Claire : Moi c’est le sport, l’effort physique me fait beaucoup d’effet.

Skye : Et je pense ne pas me tromper en disant aussi l’euphorie et le rire, et c’est valable pour chacune de nous trois.

Quel est votre défaut ?

Claire : Trop perfectionniste (rires)

Skye : Je suis à la fois très spontanée et très émotive et cela crée des situations parfois délicates. Je suis aussi très bavarde.

Claire : Je vais parler pour Gaëlle et moi parce qu’on est nées le même jour, on a des points communs de caractère même si on est bien différentes, on a une tendance à l’insatisfaction permanente.

Avez-vous un scoop en cadeau des fêtes de Noël ?

Skye : on part jouer aux Etats Unis l’année prochaine.

Merci beaucoup à vous 2  pour ce super moment de partage. Toutes les infos sur siriusplan.com