SACHA, la naissance d’un artiste !

Chacun sa voie, chacun son histoire. Pour vivre son rêve d’artiste, il n’y a pas de chemin royal. Mamusicale vous propose de mieux connaître l’histoire de Sacha, un jeune artiste mis en lumière par The Voice 2017. Comment émerger dans ce mode artistique ? Des convictions, des envies, des questions, des doutes. Chaque nouveau projet se nourrit de son expérience. Sacha a accepté de répondre à toutes ces interrogations rien que pour vous.

Bonjour Sacha, aujourd’hui samedi 9 septembre tu vas te produire au festi’Vallée d’Igny. As-tu un lien avec la région, la ville ? Comment s’est fait l’approche avec ce festival ?

Je viens de Paris. J’ai plein d’amis qui vivent ici et qui chantent aussi à Igny. Ils connaissent bien le Festi’Vallée et m’ont dit que ça serait sympa de pouvoir le faire. Mon manager a pris le relais, et il se trouve que je le fais pour la deuxième année. J’étais déjà présent l’année dernière. Comme ça c’est bien passé l’année dernière, on m’a reproposé pour cette troisième édition.

Tu t’es orienté vers le chant…

Oui c’est ça, mais je fais aussi de la guitare et du piano.

Est-ce que ça veut dire que tu es aussi auteur, compositeur ?

J’écris beaucoup et récemment je me suis mis à la composition.

Je trouve mes petits accords (rire…) ensuite mes musiques sont arrangées mais c’est moi qui compose les accords de mes musiques. Après on réfléchit à ce que l’on peut mettre comme ingrédient musical. Je trouve la base mélodique et j’écris mes paroles.

Comment en es-tu venu au chant ?

Au départ je chantais seul chez moi (rire…) mais je chantais très faux. Tout le monde me disait que je n’y arriverais jamais, que je ne ferais jamais rien. Et j’ai voulu prouver le contraire. Au collège on avait tendance à se foutre de moi. J’ai donc pris des cours sur Paris avec un coach vocal et scénique. J’ai un peu de mal avec la scène. Je suis quelqu’un d’assez renfermé, j’ai besoin de m’ouvrir un peu plus.

Cette année j’ai eu la chance de faire The Voice. Ça m’a permis de lâcher tout ce que j’avais en moi, de me libérer, de gagner en expérience humaine, vocale, coaching intense. Ça a été une expérience complète qui m’a permis de me rendre compte à quel point je voulais faire ce métier.

Il y a eu l’avant The Voice et aujourd’hui il y a l’après… 

Oui, c’est complètement ça !   Avant je ne me prenais pas au sérieux (rire…) mais avec The Voice, je me suis dit que c’était une autre dimension, il y a du solide derrière. Je ne veux pas passer encore dix ans à chanter uniquement des reprises. J’ai pris conscience de mon potentiel non pas lors des enregistrements des émissions mais plutôt à la diffusion, tous les retours et les retombées. A ce moment-là, je me suis dit qu’il fallait peut-être que je m’y mette (rire…). J’étais gonflé à bloc. Depuis je bosse à fond sur mes compos.

Maintenant que cette période est passée, quel est le projet de Sacha ?

Mon projet est de sortir un Ep qui me ressemble, composé de 6 chansons afin de présenter mon univers. J’ai du mal aujourd’hui à me définir dans un style précis. Je refuse de catégoriser ma musique dans une case, rock, hard rock etc…j’ai envie d’être éclectique.

Tu as été élevé en écoutant quoi ?

Ma mère écoute Pascal Obispo et mon père écoute tout ce qui passe sur Fun radio et NRJ ; moi j’écoute du hard rock et du métal. L’écart est grand ! J’aime varier les styles et ne pas m’enfermer dans un créneau. Tout à l’heure, je vais chanter du Starmania. Je veux que mon EP soit bizarre, un peu » chelou » et inattendu. Je veux qu’il me ressemble, avec des textes mélancoliques parce que je suis moi-même assez mélancolique.

Quelles sont tes inspirations ?

Soit, je m’inspire de ma vie personnelle, des choses qui ont pu m’arriver du haut de mes 18 ans ou bien de ce qui arrive à mes amis, à mes parents. Ce seront toujours des paroles sincères qui me touchent. Si je chante, c’est pour transmettre des émotions avant tout.

Quelle sera la couleur musicale de ce futur Ep ?

La couleur sera mélancolique et sombre. Ça ne sera pas forcement le « truc » que l’on va écouter pour aller en soirée et danser (rire…) mais les textes seront tous en français ; C’est très important pour moi !

Et dans tes études, tu es plutôt littéraire ou scientifique ?

J’ai eu un Bac L il y a deux ans. Je viens de faire une année sabbatique pour faire de la musique et là je repars à la fac de Lettres, j’ai repris hier.

Pour réaliser un EP, il y a un investissement personnel mais aussi financier. Quel choix as-tu retenu pour financer le projet ?

C’est encore une question en suspens…. Est-ce que je tente ma chance auprès de maisons de disques avec la difficulté de démarchage et toutes les galères (rires..). Je pencherai plutôt pour une stratégie d’indé, déposer mes textes etc.. et ne dépendre de personne plutôt que de laisser une personne tout gérer pour moi et ne plus être maître de tout ça. J’ai beau être jeune, je sais où je veux aller ! Et je sais surtout où je ne veux pas aller. Je souhaite fidéliser un public qualitatif plutôt que m’accorder à un public quantitatif.

Quelle échéance pour la sortie du disque ?

L’idéal serait pour la mi 2018. Je vais surtout prendre mon temps, travailler et sortir un Ep « nickel ». Les morceaux existent déjà.

Merci Sacha, bonne continuation et à très vite.

Merci à toi

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