NAÏVE NEW BEATERS, UNE FOLIE DOUCE à NOS OREILLES

La fin de cette année 2016 est l’occasion de faire le point avec les Naive New Beaters sur leur nouvel album, la tournée et les projets. Une rencontre qu’on apprécie un peu ? Beaucoup ! A la Folie … 

David Boring, Eurobelix, Martin Luther BB King, bonjour 

Salut ! 

Votre nouvel album A la Folie est dans les bacs depuis juillet. Vous avez pas mal fait de concerts avant sa sortie, quelles étaient les réactions du public qui découvrait les chansons ? 

Eurobelix : C’est vrai qu’on a commencé à faire des concerts avant de sortir l’album et ça c’était fun. C’était un peu la première fois qu’on le faisait d’ailleurs.

David : C’est un truc assez cool de voir qu’on avait mis pas mal de chansons du nouvel album et de constater que déjà elles se marient bien avec les anciens morceaux et surtout que les gens dansaient, réagissaient bien sur les nouveaux, donc on s’est dit que c’était bon signe. Ensuite, l’album est sorti et les gens connaissaient de mieux en mieux les titres, c’est pas mal de partir dans ce sens.

Ce côté pop, dansant du nouvel album a-t-il été influencé par le live ? Car il y a eu beaucoup de concerts entre votre deuxième opus et la création d’A la Folie. 

David : Peut-être qu’on s’est dit que les morceaux du 3ème devaient être plus immédiats en live.

Martin : Oui on se l’est dit, mais je ne sais pas si ça nous a vraiment guidé. On voulait des morceaux plus facilement retranscriptibles en live.

Eurobelix : Il y avait une phrase qu’on se disait avant la finalisation de l’album. Il fallait en fait, que l’album soit dansant et agressif. Finalement, il est dansant mais pas vraiment agressif donc tant mieux.

Vos ruptures amoureuses simultanées ont été le moteur de cet album ? 

David : Comme quoi la rupture peut-être moteur. Il ne faut pas avoir peur de l’échec, c’est comme ça qu’on apprend. Tu vois, on a appris a faire un 3ème album par nos ruptures simultanées.

Martin : De toute façon on avait plus que ça car on était sans meuf, ni label, plus rien… Quoi faire de plus et de mieux que de la musique.
Justement, quand vous composiez le nouvel album vous n’aviez plus de label, est ce que ça vous a permis plus de liberté dans la création ? 

Martin : On était livré à nous-mêmes donc on avait plus de limite, mise à part nos propres goûts musicaux qui nous cadrent. Mais cette fois-ci c’était plus facile pour se laisser guider dans les idées et les intentions premières, en sachant que personne serait derrière notre dos au moment de composer.

Eurobelix : Il n’y avait pas d’urgence de planning non plus … Car il n’y en avait pas. Par contre, la seule urgence était de se retrouver musicalement entre nous pour créer.

David : On a dû produire et mixer les nouveaux morceaux en les finançant nous-mêmes. Et tu sais, quand tu payes pour ton truc il faut que ce soit bien.

Martin : Donc tu veux dire que notre album est bien car il nous a couté cher ? (rire)

David : Euh … oui car on avait la mesure de l’argent.

Est-ce qu’on peut parler de nouveauté dans la façon de composer ? Car cette fois-ci vous avez réellement travaillé à trois. 

Eurobelix : Pour tout te dire, c’est la première fois que ça fonctionne. On avait déjà essayé une fois, avant le premier album si je me souviens bien, mais on avait fait tout autre chose que de la musique (rire).

Martin : Il faut dire que cette fois-ci lors de la création du nouvel album il faisait froid donc on était obligé de rester dans la maison de campagne qu’on avait investi.

David : On a fait plusieurs sessions de travail qui étaient reparties sur presque un an. C’était nos étapes humaines de post-rupture. Du coup, ça se ressent dans les phases de création. On commence un peu énervé puis on se calme et on s’excite de nouveau.

Tu parles d’être énervé mais David on le ressent dans ta façon de chanter parfois scandé notamment sur le titre Words Hurt ? 

David : Oui, Martin dit que je m’énerve trop mais c’est vrai que parfois les mots ça fait mal donc il fallait un peu s’énerver. On en avait un peu sur la patate.

Eurobelix : C’est  vrai que le chant est plus braillé mais aussi plus chanté, il y a les deux dimensions.

C’est une évolution pour vous, des nouvelles approches en tout cas ? 

David : Des nouvelles approches en tout cas …

Martin : C’est ce qu’on avait tenté sur l’album La Onda en amenant un côté plus chanté avec plus d’énergie. Là sur A la Folie, il y a peut-être un équilibre dans les styles musicaux qu’on essaye de mélanger mais il est plus fluide en tout cas, c’est certain.
Sur A la Folie
on retrouve le single Heal Tomorrow, en duo avec Izia. C’était l’envie de faire une collaboration avec une amie ?
 

David : Cette chanson était déjà présente sur la Guest List. En la réécoutant on s’est dit « il est mortel ce morceau », et le thème de la rupture évoqué collait bien. Et puis, musicalement ça allait dans la direction qu’on voulait pour ce nouvel album. Mais on l’a réintégré à l’opus assez tardivement tout de même.

Ce single s’accompagne d’un clip, réalisé en 360 degrés, parlez nous de cette expérience plutôt novatrice ? 

David : C’est une expérience sensorielle.

Martin : A la base c’est notre ancien boss de label qui nous a dit que ce serait top un clip en 360 mais nous on était pas chaud. On ne voulait pas un truc juste technique, on avait plutôt l’idée de quelque chose de plus fun.

David : Tu peux le mater sans t’ennuyer. Il n’a pas été tourné avec une camera 360 mais avec plusieurs plans qui sont assemblés ensemble. Il y a donc plusieurs unités de lieux et de temps qui sont rassemblés.

Quels sont les autres projets novateurs, vous qui êtes un peu des visionnaires ? 

David : L’objectif c’est un clip en 720 degrés, je le visualise pas trop encore mais je recommande à tout le monde de se pencher dessus (rire).

Martin : Un clip olfactif, des sensations et odeurs qui t’arrivent suivant l’histoire.

En cette fin d’année il n’y a pas de concert prévu, mais vous repartirez en tournée en 2017 avec notamment l’Olympia en mars prochain. Comment appréhendez-vous cette date ? 

David : Déjà on propose de vendre les places.

Martin : Avec les fêtes de Noël qui approchent c’est l’idée cadeau … Tu m’as compris … mais oui oui

David : Avec un ticket pour l’Olympia, le nouvel album et un tee shirt NNBS tu fais plaisir à tes proches … Surtout s’ils ne sont pas fans de nous (rire). J’avoue c’est la pression ce concert. Mais on était à un gala solidarité sida et j’ai parlé à L.E.J, oui parfois je parle à L.E.J, et elles m’ont dit « oui on a fait 3 fois l’Olympia, t’inquiète c’est finger in the noise ». Enfin, « finger in the nose » mais j’aime bien dire finger in the noise. Donc ça m’a détendu sur l’Olympia et puis la moitié des gens entend mal donc j’y vais relax (rire).

Eurobelix : On va dire que c’est un peu la configuration de la Cigale donc c’est une grosse Cigale.

David : Sauf qu’il y le nom de Bruno Coquatrix et que nous aurons notre nom écrit en lettres de néon rouges.
Vous nous réservez des surprises pour cette date parisienne ?  

David : Oui énormément ! Des surprises de taille, très attractives et qui font un vrai plus au show.

Vous savez bien vendre le truc … 

Martin : Tout ce qui est olfactif on va déjà l’oublier (rire).

2017 verra le prolongement de votre tournée du nouvel album ? 

Eurobelix : Elle se met en place, on a une quarantaine de dates pour 2017 donc oui on va aller sur le bitume.

David : Notre tourneur nous a même fait miroiter des concerts en Asie mais à mon avis c’est du bluff pour nous faire accepter d’autres dates (rire).

Sur scène 2 musiciennes sont avec vous, ça vous permet d’être plus libre en concert ? 

Eurobelix : Oui Audrey et Lucie en section rythmique. C’est un mélange car avant j’avais une mpc donc je ne foutais rien et là je me suis mis au clavier, j’y travaille, c’est peu compliqué mais je m’accroche.

David : Il a un moment de solo de piano et là Eurobelix nous plonge dans une ambiance piano bar et le concert se transforme dans une sorte de cave parisienne jazzy.

Eurobelix : Non je rassure tout va bien se passer.

Avez-vous d’autres projets ? 

David : Oui un clip va sortir sur la chanson Words hurt.

Martin : On commence aussi à composer des nouveaux morceaux.

Eurobelix : Et oui sinon on va se faire arnaquer. On va revenir de tournée, on sera gros, on sera fatigué, sans un seul morceau et le nouvel album sortira en 2027.

David : Et on va encore se faire larguer, on ne veut pas reproduire la même chose.

On peut en savoir plus sur le prochain clip ? Une idée de date de sortie ? 

David : Non je ne peux pas t’en dire plus mais je crois qu’il va être olfactif, visible au ciné et en 720 degrés (rire).

Un mot sur le ciné, vous avez réalisé un film Yo Pékin !  comment peut-on le voir ? 

David : On ne peut pas le voir (rire). On essaye de le diffuser dans les cinémas des villes dans lesquelles on passe pour les concerts. Une projection avant le live, on en profite. Mais on va peut-être faire une projection 2.0 …

On se revoit pour faire le point alors, merci les garçons et bonne route.

Merci à toi, c’était cool.

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