Marie Amélie Seigner revient avec un tout nouvel Ep

Mamusicale a rencontré Marie Amélie Seigner qui mène en parallèle une carrière de Djette et d’auteur, interprète. Nous la retrouvons pour parler de la sortie de son tout dernier Ep, M.A.S.

Après 2 albums, tu viens de sortir un EP 7 titres dont 2 remix du titre « Dans les bras des grands hôtels ». Pourquoi avoir choisi Lafayette et Henaski pour faire ces remix ?

Lafayette, j’adorais déjà quand il a fait un remix de « Le chrome et le coton », un titre vraiment bien. J’avais entendu parler de lui et mon compositeur Léonard Lasry avait déjà fait des remix pour lui et le connaissait bien.

Henaski, est un jeune artiste qui va devenir un très très grand DJ. Je le sens et j’en suis sûr ! Il est proche de moi et il a 18 ans. Il est prodigieux, il faut se rappeler de son nom.

Est-ce que cet Ep te ressemble ?

Complètement !

Il est arrivé quelque chose que je n’avais pas en moi. Dans mon précédent album « Dans un vertige », il y avait toujours cette sorte de volonté d’avoir une énergie, que j’ai dans les musiques comme « Les filles qui vacillent ». Ce sont des rythmiques un peu swing et en fait, j’ai quand même une énergie assez percutante.

Ce qui est nouveau, c’est cette énergie percutante au fond de moi. C’est nouveau et ça me ressemble beaucoup. Et pour ça, je suis contente d’avoir pu faire apparaître cette énergie directe et assez brute dans cet Ep.

Quelle importance accordes-tu aux collaborations musicales ?

C’est juste le talent des gens. Moi, j’écris, je suis aussi interprète. Je suis ravie de chanter des textes qui sont sublimes et prodigieux.  Elisa Point par exemple, je l’ai connue il y a 15 ans avec Christophe, le chanteur. Quand elle écrivait « Comme si la terre penchait » pour lui, on a passé pas mal de soirées ensemble à Ferber (studios). J’avais très envie qu’elle écrive pour moi. Elle connait bien et travaille avec Léonard. C’est la vie qui est passée par là…

Jérôme Attal, il ne se passe pas un disque sans que j’aie au moins une chanson de lui. J’adore cet auteur !

« La vraie fatigue de Paris » avec Jay Jay Johanson (chanteur suédois crooner). Comment cette collaboration s’est faite ?

Ça c’est Léonard qui a produit et composé l’EP. Il connaissait Jay Jay Johanson. Le type est très sympathique, très suédois, comme j’aime ! J’adore la Suède.

Jay Jay a une voix avec des harmonies et une vraie justesse. Je suis allée le voir une fois à la Gaîté Lyrique. Je connaissais sa voix en studio, il n’y a pas une fausseté quand il chante. Ce mec a une voix prodigieusement harmonique et sublime ! Il y a un côté un peu brut et  très romantique dans ses arrangements et ça j’adore !

Quelle est la chanson qui te ressemble le plus ?

« Danse avec moi mélancolie », évidemment et « Personne ne me connaîtra jamais » qui est une correspondance que j’ai eue avec un homme. J’avais envie de la mettre en mots et en musique. J’aimerais bien le développer et faire un album qu’avec des correspondances.

Et la scène dans tout ça ?

La scène, c’est ce qu’il y a de mieux. J’ai chanté récemment au Silencio et d’autres  dates arrivent pour janvier. Avec moi sur scène j’ai un pianiste, un guitariste et je lance des programmations.

Quelle sera ton actualité en 2017 ?

On va sortir l’album. L’Ep est juste un avant-goût et j’espère faire beaucoup de scènes.

Quel est ton péché mignon ?

Mon péché mignon ou mon péché mortel (rire…) ? Parce que j’ai une chanson dans mon prochain album qui s’appelle «  Péché mortel ».

Non, ton péché mignon…

Mon péché mignon, c’est d’être bien, dans un endroit que j’aime avec les gens que j’aime. Ça peut être mes amis ou ma famille.

Quelle est ta mauvaise habitude ?

C’est de ne pas avoir de limites !

Que ferais-tu si tu étais un homme le temps d’une journée ?

Ah là là ! Mon dieu… je coucherais avec toutes les femmes de Paris (rire…)

Merci Marie Amélie. Nous avons hâte de te voir sur scène. Très bonnes fêtes de fin d’année.

Merci, à toi aussi

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