Le légendaire Congo Natty sort le plus gros album à ce jour et peut-être son dernier 32 titres « Ancestorz (Rootz of Jungle) »

Quand on parle de drum & bass classique, il y en a peu d’aussi légendaires ou durables que Congo Natty. Avec une discographie profonde de cinq décennies couvrant des sorties phares et intemporelles comme Junglist, Sous Mi Sensei, Soyez sauvage, Kunta Kinté, Jah Sunshin’, Ses d’origine et plus encore, Congo Natty a joué un rôle fondateur et extrêmement influent dans l’un des mouvements musicaux les plus phénoménaux et les plus révolutionnaires que le Royaume-Uni ait jamais connus.

Maintenant, après l’annonce de son plus gros travail à ce jour qui a taquiné les hymnes de la jungle tout au long de l’été, le pionnier de la jungle Congo Natty sort enfin un album très attendu Ancêtre (Rootz de la jungle)un gargantuesque 32 titres explorant la jungle, le D&B, le reggae, le jazz, le hip-hop et au-delà.

Déjà soutenu par 6Music, BBC Radio 1, Rinse FM, NTS et plus encore, Congo Natty se déchaîne Ancêtre (Rootz de la jungle) pour le monde à chérir et un rappel de l’héritage continu, influent et polyvalent du genre. Fidèle à son nom, l’album est une ode aux origines du genre que Congo Natty a révolutionné au Royaume-Uni et au-delà, consacrant chaque chanson à des ruminations sur l’intersection de la jungle avec l’identité et la nationalité. Réfléchissant sur la généalogie du genre, le morceau « Exodus 1: 7 » (feat. Fallie Nioke, Kaya Fyah, Marque Gilmore, Reggie Stepper, Orphy Robinson) s’ouvre sur la déclaration « This is England style Reggae – jungle music » avant d’hypnotiser avec couches magistrales de voix, de percussions et de réflexions parlées qui se chevauchent. L’auditeur est conduit sans effort dans un voyage vers les réflexions poétiques épurées des bois du solo de flûte « Navaho Flute » (feat. Biscuit), une élégante initiation préliminaire à un tour de force riche en diversité.

Malgré sa longueur de 32 pistes, le projet le plus approfondi de Congo Natty à ce jour refuse de perdre du temps ou de couper les coins ronds, enregistrant un peu plus de 2 heures de musique (plus un mix continu de 2 heures), conservant soigneusement les éléments bien-aimés du reggae et du vent vif instruments présents sur des morceaux tels que « Zanziba », une sucette artistique qui brille de la chaleur des tentations funk et des riffs dub gazouillants. Pendant ce temps, « Jungle Starliner » monte d’un cran avec des lignes de basse tonitruantes affamées d’un système de son massif. À la base, tout l’album est avide d’expression, vous suppliant de bouger votre corps avec ses formidables appels de la jungle.

Représentant la diaspora mondiale et donnant une voix aux gens sur le nouvel album, Congo Natty raconte l’histoire la plus importante que la musique de la jungle puisse raconter tout en documentant le soulèvement et en réfléchissant à la situation de l’humanité, de la culture et du voyage en 2022. Il se tourne maintenant vers passer le flambeau aux producteurs qu’il défend dans la récente résurgence de la musique jungle.

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