…ET LES OCÉANS Comme dans les jardins, ainsi dans les tombes

Sauf pour quelques splits, une compilation et un EP, années 2020 Mère du monde cosmique a été … Et les océans première véritable version en près de 20 ans (depuis 2002 Zéro). En tant que tel, le LP avait beaucoup à prouver quant à la capacité du groupe à rester intrigant et important tout en conservant ses attributs originaux bien-aimés. Heureusement, ils l’ont totalement éliminé du parc, et on peut en dire autant du suivi Comme dans les jardins, ainsi dans les tombes. Emballé avec autant de brutalité et d’élégance orchestrale qu’on pourrait s’y attendre, il prouve que la seconde venue de la troupe de black metal symphonique finlandais bat son plein.

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Comme indiqué dans leur dernière biographie, Comme dans les jardins, ainsi dans les tombes est destiné à « éclipser et recontextualiser » directement ce que son prédécesseur a accompli comme un voyage « plus grandiose et plus mélodique ». D’après le guitariste Timo Kontioc’était un disque plus facile à faire que Mère du monde cosmique parce qu’ils avaient déjà fait « l’album de retour difficile ». Chanteur Mathias Lillmans est d’accord, ajoutant: « Les paroles n’arrêtaient pas d’arriver, pas aussi vite et pas dans une telle frénésie de transe que le dernier album, mais de bonnes choses sur une base régulière. »

Conceptuellement, la collection « double » sur Mère du monde cosmiquel’idée que « l’énergie est éternelle et… ne change que de forme ». Spécifiquement, Lillmans Remarques:

« [It emphasizes] comment les énergies de l’humanité vers l’illumination suivent souvent le même chemin, même si nous avons des langues, des religions, des coutumes, etc. différentes… L’énergie est le recycleur le plus efficace de l’univers… Je pense que c’est une pensée très apaisante, que quoi qu’il arrive, quand ça arrive, ça ne fait aucune différence. Nous avons toujours et nous ferons toujours partie du cercle de l’énergie éternelle ; nous avons toujours existé et existerons toujours sous une forme ou une autre. »

Pointant à 50 minutes fraîches, Comme dans les jardins, ainsi dans les tombes est un assaut sonore atmosphérique sans fin. Prenez, par exemple, la façon dont la chanson titre d’ouverture se gonfle d’une subtile humeur orchestrale avant d’éclater dans une fureur de percussions implacables, de riffs de guitare et de proclamations gutturales. Bien qu’un intermède royal – composé de timbres numériques bizarres, d’accords de piano lugubres et d’une narration inquiétante – offre un bref répit, la rage ne tarde pas à boucler la boucle.

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Comme on pouvait s’y attendre, une grande partie du matériel restant adhère à ce modèle tout en injectant des attributs distinctifs. Par exemple, « The Collector and His Construct » offre un travail de guitare mélodique attrayant vers la fin ; « Within Fire and Crystal » injecte des accentuations de clavier faibles mais bénéfiques ; et « Carried on Lead Wings » incorpore un passage de synthé solennel à mi-chemin. Plus tard, « Cloud Heads » s’aventure efficacement dans l’excentricité du prog metal, tandis que « Ambivalent God » plus proche se termine par une coda carrément éthérée. C’est facilement le moment le plus magnifiquement serein du disque, ainsi qu’un excellent exemple du talent du groupe pour faire correspondre la méchanceté à la beauté.

Sur cette note, le plus grand revers du LP est sa priorisation du premier par rapport au second. En d’autres termes, un meilleur équilibre entre son fondement infernal et ses tangentes angéliques ferait des merveilles pour son immersion et sa profondeur cumulatives. Néanmoins, Comme dans les jardins, ainsi dans les tombes est un successeur gagnant de Mère du monde cosmique et un autre signe clair de revigoration de … Et les océans.