Critique : ENTERPRISE EARTH Death : Une anthologie

Entreprise Terrele troisième disque de Lucifère a tenu son rang parmi mes albums de deathcore préférés depuis sa sortie en 2019. Je pensais que la possibilité que ce disque soit rejeté par le groupe était presque impossible. Avec l’introduction du chanteur Travis Worland en 2022, le groupe s’est lancé dans une quête d’un nouveau son – une exploration qui semblait au départ avoir un objectif insaisissable. Elle marque cependant la genèse d’une formule qui trouve son ultime perfection dans Mort: une anthologie.

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J’ai été complètement pris au dépourvu par à quel point j’aime ce disque. Je serai le premier à admettre que je suis un auditeur pointilleux, surtout dans le domaine du métal. Il me semble que j’ai des oreilles qui ne saisissent tout simplement pas le type de bruit exagéré, « désolé pour vos tympans », répandu dans tant de genres metal. Mais après ma cinquième écoute Mort : une anthologiecet album est déjà en lice pour mon top albums de 2024.

j’ai eu le plaisir de voir Entreprise Terre en tournée l’année dernière aux côtés Prêt pour une autopsie et Ingéréet j’ai immédiatement su Travis c’était quelque chose de spécial. J’ai un souvenir très vif de ma mâchoire ouverte au milieu de leur première chanson, me sentant réaliser l’incroyable direction que ses capacités vocales prendraient pour le groupe. Mort : une anthologie émerge comme une créature mélodiquement distincte, s’écartant de leurs œuvres précédentes tout en conservant leur son fondateur.

Avant d’entrer dans les détails, tout le monde doit savoir qu’il s’agit d’un enregistrement avec un casque. Gabe Mangold, en plus d’apporter de la chaleur à la guitare et aux chœurs, offre une production prodigieuse sur chaque centimètre carré de chaque morceau, dont une grande partie se perd si vous n’y êtes pas préparé. A chaque plongée dans ses profondeurs, Mort : une anthologie ne cesse de révéler un trésor de subtilités : un kaléidoscope de nouveaux sons, d’harmonies uniques et de tonalités diverses. Ce qui a intensifié mon enthousiasme pour ce disque, c’est l’attention méticuleuse portée aux intros de chaque morceau. La production ne laissait aucun espace vide et ne semblait pas s’arrêter jusqu’à ce qu’elle trouve un moyen d’injecter une énergie électrisante à chaque instant.

Quelque chose que Entreprise Terre fait avec ceux de 2022 L’élu ce qui a été retenu dans ce disque, ce sont les caractéristiques parfaitement placées et percutantes. Mort : une anthologie se vante Darius Téhérani (Dépit), Ben Duerr (Ombre d’intention), Wes Hauch (Alluvial), et Matthew K.Heafy (Trivium). TéhéraniLe reportage de « The Reaper’s Servant » complimente Monde» dans les tons moyens avec ses grognements provenant de la septième couche de l’enfer, rugissant « Dieu n’est pas là ».

« King of Ruination » a un glissement de guitare surnaturel qui donne l’impression de sortir tout droit d’un repaire extraterrestre tandis que « Malevolent Force » commence avec (ce que j’interprète comme) un didgeridoo invitant les démons à se lancer dans la guerre. « Blood and Teeth » est le seul morceau qui ne m’a pas époustouflé. MondeLes nettoyages de pourraient nécessiter un peu de raffinement avant de rester isolés comme ils le font sur cette piste. « Accelerated Demise » commence par un riff rock n’ roll qui se transforme d’une manière ou d’une autre en rythmes métalliques, tandis que « Curse of Flesh » sert de conclusion délibérée et mesurée, une conclusion parfaite qui ne laisse aucune pierre mélodique laissée de côté.

En tout, Entreprise Terre m’a coupé le souffle sur presque tous les morceaux et je suis convaincu que cela aura le même effet sur les nouveaux et les anciens fans.