Au moins 3% de tous les streams en France sont frauduleux

Il y a des problèmes qui se préparent en France cette semaine, et si les découvertes récentes sont correctes, ils ne sont probablement pas seuls, ou du moins pas pour longtemps. Un nouveau rapport publié par la nation européenne indique qu' »au moins » de 1 à 3 milliards de flux sur des services DSP comme Spotify ou Deezer se sont avérés «faux» en 2021, ce qui représente jusqu’à 3% de la part de marché pour toute cette année.

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Ce qui se passe, c’est que des flux sont générés par des agences de flux généralement très louches et payantes dans le but d’écrémer les redevances des artistes légitimes. Ces agences ont été qualifiées de « mauvais acteurs » par le PDG d’Universal Music Group Sir Lucian Grainge la semaine dernière, prenant la question de la fraude en streaming publique après avoir apparemment bouillonné sous la surface pendant des années.

« Maintenant que l’industrie se développe à nouveau… de nouveaux acteurs ainsi que de mauvais acteurs qui ne partagent pas [UMG’s] l’engagement envers les artistes et l’art s’est intensifié [in] », Graingé a écrit dans une lettre de l’industrie publiée.

Les données de 2021 ont été collectées par le groupe français Centre national de musique (CNM), un service public civique sous la tutelle du ministère français de la Culture et de la Communication. Auparavant, le CNM s’était penché sur les effets de l’octroi de licences de musique par les fans en 2021.

Pour cette étude actuelle, CNM a eu accès à plusieurs ensembles de données provenant de services tels que Spotify et Deezer, ainsi que de plusieurs distributeurs internationaux, dont UMG, Sony Music et le groupe Warner.

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Mais que signifient toutes ces informations en dollars et en cents ? Beaucoup, en fait. Au bas de l’échelle, près de 6 millions de dollars de redevances frauduleuses ont été versées. Mais c’est conservateur : au pire des cas, ce chiffre pourrait en fait atteindre 17 millions de dollars.

Cela pourrait-il encore empirer ? Vous allez regretter de ne pas avoir posé cette question, car l’étude tient à souligner que les données ne représentent que ceux qui ont été attrapésuggérant le nombre de « mauvais acteurs », selon les mots de Graingéest beaucoup plus grand que ce qui peut être expliqué.

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