La tragique histoire de Dooz Kawa

Dooz Kawa a été introduit dans la scène rap underground en France à l’âge de 12 ans lorsqu’il est entré dans les garnisons militaires en Allemagne où son père était soldat. Après que les régiments aient quitté les anciennes casernes , transformées en « Azilen » (camps de réfugiés), dooz Kawa a été initié et s’est familiarisé avec la musique d’Europe de l’Est.À 16 ans Il arrive à l’âge de 16 ans à Strasbourg et commence à écrire sa première chanson.

Quelques années plus tard, il fonde T-Kai-Cee et jouera de nombreuses années de concerts et de festivals locaux avec ce groupe (La Laiterie, avec Psy4 de la Rime, Summer Session avec Killa Kela et Killa Kela, etc.) et aussi quatre albums disponibles en téléchargement gratuit. En 2010, l’auteur-compositeur-interprète sort son premier album solo qui est coloré avec les couleurs vibrantes de la musique tzigane.

Une jeunesse entre musique et violence

De nombreux artistes célèbres comme Bireli Lagrene et Mandino Reinhardt se joignent au voyage et apportent leur influence à ce premier album. Ensuite, il sort « Message aux Anges Noirs » en 2012, une collection aux teintes plus sombres.

On retrouve du côté des producteurs la jeune star toulousaine Al’Tarba ainsi que DJ Click (UHTdeg) ou Kayo.Vient ensuite un album en téléchargement gratuit, contenant des faces B et des projets antérieurs à la sortie de leur premier album (Archives .01 2013, 2013) et les deux albums initiaux d’un ensemble de quatre appelé « Narcozik » qui chevauche le hip-hop du passé ainsi que des instrus d’inspiration électroEn l’année 2016 sort Bohemian Rap Story qui marque le début de la vie de rappeur.

L’album a un fort penchant vers l’est, et vers les Balkans plus précisément, dans un style underground qui met en scène des chats blancs ou noirs dansant au rythme des gitans pour que la vie soit un miracle. Jusqu’à cet album, Dooz Kawa n’était pas un fan des feats, mais sur Bohemian Rap Story il collabore avec des MCs tels que Lucio Bukowski Anton Serra, Hippocampe Fou, Dah Connectah – dont les voix sont parfaites pour les instrumentaux et le flow.

Une musique riche en inspirations

La couverture, brillamment réalisée par l’espagnol DULK, offre quelques réminiscences étranges dans les coins ainsi qu’au dos, en dessous, le bleu qui est presque violet et le violet qui est presque rose. Nous sommes perdus avec la musique de Dooz Kawa dans un monde naïf et cruel et un monde de fantaisie avec des émotions réelles. Parallèlement, Dooz Kawa entame une longue tournée de plus de 18 mois à travers la France, la Suisse et la Belgique.

En ce dernier mois de 2017, l’auteur-compositeur-interprète strasbourgeois est de retour avec Contes Cruels, un nouvel album aux textes aux allures de rap planant. Ce quatrième album comporte 12 titres aussi riches en mots qu’en instruments et propose des chansons où Dooz Kawa parle d’amour (comme d’habitude) mais pas seulement avec la même passion, le même enthousiasme et, évidemment, la tristesse qu’on lui connaît.

Il est évident que, peu importe le temps qui passe, peu importe les années qui passent et l’âge que l’on prend, les mots de Dooz Kawa ont toujours le même impact. Le chanteur invite Lucio Bukowski, Lautrec et JP Manova à l’événement. La sortie de l’album est célébrée par une performance avec Davodka et une grande affiche lors de la Cigale en avril 2018.Dans les derniers jours de l’année 2019, Dooz Kawa sera de retour avec le cinquième album de sa carrière….