Délices Paddington-Ish et un choix cruel

Le pitch : Un jeune homme nommé Willy Wonka (Timothée Chalamet), après des années à l’étranger dans les contrées sauvages du monde, est venu dans la belle et grande ville pour faire fortune. Eh bien, pas le sien fortune en soi – au lieu de cela, il veut faire des gens ses chocolats signature, qui dépassent les limites de l’imagination grâce à son intelligence.

Malheureusement, Willy n’a pas été confronté à deux problèmes : premièrement, si vous signez un contrat de chambre et de pension sans lire les petits caractères, vous pourriez vous retrouver dans une situation financière difficile grâce à votre logeuse complice (Olivia Colman). Deuxièmement, il y a déjà des chocolatiers très puissants en ville (Paterson Joseph, Matt Lucas, Mathew Baynton), et ils ont le capitaine de la police locale (Keegan-Michael Key) parmi leurs employés. Heureusement, avec l’aide de nouveaux amis, Willy a un plan pour faire connaître son chocolat au grand public et peut-être même rendre la vie de certaines personnes meilleure après une seule bouchée.

Oh et aussi… tout le monde chante !

Un monde de pure imagination : Pour sa dernière aventure préquelle, Warner Bros. n’aurait pas pu choisir un cinéaste avec plus de bonne volonté collective derrière lui que Paul King, dont Paddington des films (surtout Paddington 2) sont également appréciés des enfants et de #FilmTwitter. Et King apporte en fait le même charme et la même verve à l’histoire de la jeunesse du célèbre pâtissier de Roald Dahl – ainsi qu’à une partie importante du Paddington 2 casting, dont Hugh Grant dans le rôle de Lofty the Oompa-Loompa.

Maintenant, est-ce que quelqu’un réclamait un long métrage sur les débuts de la carrière de Willy Wonka en tant que fabricant de chocolat ? Pas nécessairement. Pourtant, comme il s’agit d’un territoire narratif qui n’a pas été exploré en profondeur auparavant, King et son co-scénariste Simon Farnaby trouvent de la fraîcheur dans leur approche de David et Goliath. De plus, la configuration offre à Willy et à ses nouveaux amis plusieurs aventures délicieuses à vivre, d’autant plus que l’histoire adjacente au braquage démarre. Et le savoir-faire donne au film une qualité intemporelle, notamment grâce au chef décorateur Nathan Crowley qui a créé un petit monde singulier qui est aussi unique que les contes passés de Willy Wonka.

Le Candy Man peut : Bandes-annonces et publicités pour Wonka ont fait un travail impressionnant en gardant le secret que Wonka est une comédie musicale à part entière, avec des chansons engageantes voire super mémorables de Neil Hannon. Les premières lignes de Willy sont chantées, non prononcées, alors qu’un navire l’emmène dans cette ville sans nom inspirée d’un mélange de capitales européennes. Dès ses premières notes, Timothée Chalamet montre son engagement sans faille dans le projet, son chant et sa danse une révélation, même à une époque où les opportunités de numéros musicaux à part entière se font rares. (Voir, pour référence, le fait que même lorsque les studios font des comédies musicales de nos jours, ils font de leur mieux pour masquer ce fait.)

Critique de Wonka

Wonka (Warner Bros.)