Critique d’album : SATURNUS La tempête intérieure

Après 11 ans, Saturne est sur le point de lancer une nouvelle offre magnifique. La tempête intérieure marque le cinquième album complet de ces piliers danois. Saturne a été créé en 1991 sous le nom Asésino. Le groupe prend son nom actuel en 1993. Ainsi, Saturne apporte la confiance des vétérans de la saison à son travail. La tempête intérieure est une victoire mélodique death/doom qui pourrait bien ouvrir les vannes de votre âme.

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La tempête intérieure peut être décrit comme séduisant, romantique, unique et attentionné. Lent et mélancolique, La tempête intérieure est un effort profondément méditatif avec une ambiance de recherche existentielle. Les sentiments d’espoir et de désespoir s’entremêlent. Ce disque obsédant semble à la fois éthéré et, grâce à ses composants plus durs, solide comme un substrat rocheux.

L’une des premières choses que les auditeurs remarqueront à propos de La tempête intérieure c’est que la production est excellente. L’album a été produit par Saturne‘ collaborateur de longue date Flemming Rasmussenqui a travaillé avec des gros bonnets comme Métallique et Arc-en-ciel. Pourtant, si l’on devait être pointilleux, on pourrait prétendre que cet album est, en fait, trop abouti.

La tempête intérieure fusionne et juxtapose l’agressivité et, encore une fois, la beauté. Parfois, la façon dont ces deux éléments sont combinés peut sembler un peu maladroite et artificielle. Les claviers semblent parfois un peu trop brillants et les textures brillantes ne vont pas toujours bien avec les aspects les plus extrêmes. Dans l’ensemble, cependant, la musique convoque efficacement des images de paysages magnifiques et redoutables. Il crée des atmosphères de vent, de grêle, de pluie et de mers tumultueuses.

Les instruments sont agréables. Les guitares pourraient bien évoquer les émotions les plus fortes. La basse est au rendez-vous. Les tambours sont cohérents et mesurés. Des voix claires, principalement parlées, et basses et grognées sont incorporées, bien que les paroles manquent parfois leur cible.

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Sur cet album de sept chansons, une seule composition dure moins de sept minutes. La plus longue dure près de onze minutes et demie. Ainsi, l’écoute demande une bonne dose de patience. Cet album présente une belle palette d’ambiances : dramatique, amusante, dépressive. La tempête intérieure commence par des sons atmosphériques et construit. Il faut plus de trois minutes pour que la voix entre en jeu sur la chanson titre d’ouverture. « Chasing Ghosts » est une chanson de contrastes qui a un solide élan et vous accroche avec de belles mélodies.

La troisième piste, « The Calling », prend un peu le ton en fournissant un niveau d’énergie plus élevé et juste le bon type de changement. Le prochain morceau angoissé, « Even Tide », présente des voix d’invités et pourrait être perçu par certains comme un peu mélodramatique : « Je me demande pourquoi, j’ai survécu aussi longtemps. Chaque fois que j’essaie d’y aller, les vagues me ramènent à la maison. « Closing the Circle » est un morceau un peu déchirant avec des guitares envolées et nostalgiques. L’avant-dernier numéro, « Breathe New Life », ressemble à une bouffée d’air frais bienvenue. La finale torride, « Truth », s’intensifie avant le milieu mais se termine doucement. Dans son ensemble, La tempête intérieure est une expérience étrangement stimulante. Ce disque est un voyage cathartique qui vaut la peine d’être entrepris.