‘Come On’ de Mya Byrne est une déclaration de rage et une promesse de résistance : #NowPlaying : NPR


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Dans les nombreux États américains où les politiciens promeuvent des projets de loi pour légiférer sur l’expression de genre, la réalité de la vie de nombreuses personnes trans – que la résistance politique doit simplement exister – a été mise en relief. La musique peut cristalliser cette situation difficile. Mya Byrne, qui est trans, a écrit son nouveau rocker comme un cri contre l’abandon romantique ; pourtant, à la lumière des événements actuels, il résonne comme une déclaration de rage et un engagement à se battre. Vous pourriez appeler « Come On » le « I Will Survive » de début 2023.

« Come On » a été abandonné jeudi, le jour même où le gouverneur du Tennessee, Bill Lee, a promulgué deux projets de loi controversés, l’un restreignant les spectacles de dragsters publics et l’autre interdisant les soins affirmant le genre pour les mineurs. Ce jour-là, de nombreux navetteurs de Nashville se sont également retrouvés accueillis par une banderole déployée anonymement sur un viaduc au sud du centre-ville, ornée d’une croix gammée et de mots remerciant le gouverneur d’avoir légiféré sur les vies homosexuelles et d’avoir aidé à assurer « un avenir pour les enfants blancs » dans le Volunteer État.

Bien qu’elle ait récemment déménagé à New York, Byrne est un membre clé de la communauté LGBTQIA + qui a réclamé de l’espace à Music City au cours des dernières années. Elle est l’une des premières signatures de la nouvelle empreinte de Nashville du légendaire label indépendant Kill Rock Stars – son son mélange le lyrisme de la ballade des troubadours avec un rythme et un fuzz rock qui font exploser les portes. Byrne a écrit « Come On » dans un atelier d’écriture de chansons, incité par une photo d’un personnage dépourvu assis seul à une table. Les couplets appellent cet amant qui a disparu, mais alors que la voix grondante de Byrne s’accroche aux riffs de guitare sales et insistants d’Aaron Lee Tasjan, cette signification de surface s’ouvre et devient universellement applicable. « Je n’en peux plus, coincé à l’intérieur tout seul, allez ! » Byrne marmonne et crie sur un ton qu’Iggy Pop reconnaîtrait. Pur punk dans son mélange de droiture et d’arrogance, « Come On » prend sa place comme un hymne avec un fanfaron des hanches. Rarement une chanson rencontre aussi bien son moment.