YCARE : Un début de fin de son « Tour sans fin » ?

Moins d’un mois après son dernier concert parisien, YCARE revient au Divan Du Monde  (Paris) comme pour terminer un triptyque parisien composé des concerts à l’Européen, au Pan Piper et au Divan Du Monde.

YCARE entre en scène avec ses deux complices, Olivier Carbonell à la batterie et Jean-Philippe Heurteaut aux claviers. L’absence de première partie et l’atmosphère du Divan Du Monde, donnent la sensation que ce sera un concert pour le plaisir de jouer entre soi.

YCARE débute avec  le titre « Jamais voulu grandir ». Il précise que le concert est composé de 3 parties, mais que l’on se rassure, je cite  « la tristesse sera présente » : promesse tenue avec les touchants  « J’y crois encore » et « Conclusion provisoire ».  YCARE est seul  sur scène pour une interprétation acoustique et  à fleur de peau de « Je vais dormir » et « Ainsi soit-elle » suit « La marelle » qui fait bouger le public et reprendre en cœur le refrain.

On ressent un vrai plaisir d’être sur scène pour YCARE, c’est assurément pour ces moments de partage qu’il a pris son indépendance avec les maisons de disque depuis 2015, indépendance qui lui permet de proposer de nouveaux titres en prise direct avec son public.

Ensuite, ce sont les émouvants « Instant suprême » et « 14, bd St Michel »

La dernière partie du concert dégage plus d’énergie  avec  des chansons comme « Love You » et « Sors ». Le public ne s’y trompe pas et répond en donnant le rythme, les têtes se balancent, il en redemande !

Pour le rappel, YCARE reviens seul  interpréter « Une vie » et … c’est la communion avec le public.  Avant d’interpréter, l’ultime chanson : « Une énergie »,  YCARE dit faire le parallèle entre le  texte – qui  évoque la mort – et la fin du concert ou chacun doit se donner la main.

Découvert grâce à ma fille, ce n’est pas mon premier concert d’YCARE. A  l’instar de « La Nouvelle Ève » et de « l’Européen »,  YCARE nous gratifie d’une prestation différente et toujours de qualité Ce soir, avec une base guitare, clavier, batterie, la variation des orchestrations est remarquable et s’adapte parfaitement à sa sensibilité du moment qui habille ses morceaux et bouleverse le public.

Il est étonnant que cet artiste ne capte pas un public encore plus large !

Pour découvrir YCARE, lisez son interview de novembre 2016 sur Mamusicale, aller le voir le 2 juin 2017 à Vauréal (95), écoutez son CD en public « Un tour sans fin », captation de son concert à « La Nouvelle Ève » en 2016.

Bonne écoute.

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