« Won’t Take Me Alive » de Dirty Honey est notre chanson lourde de la semaine

Heavy Song of the Week est une fonctionnalité de Heavy Consequence qui décompose les meilleurs morceaux de métal et de hard rock que vous devez entendre tous les vendredis. Cette semaine, la première place revient à « Won’t Take Me Alive » de Dirty Honey.


Le riff central du nouveau single de Dirty Honey « Won’t Take Me Alive » est le genre qui empêchera un guitariste de dormir la nuit. Parfois, les notes viennent dans une fanfare de sérendipité d’improvisation; d’autres fois, c’est un processus plus graduel et répétitif. Vous savez que c’est un bon riff, mais quelque chose ne va pas. Donc, vous le jouez encore et encore et encore, en ajoutant et en soustrayant des hammer ons, des pull offs et des bends jusqu’à ce que le riff soit aussi net que ce que vous entendez dans votre tête. Ensuite, il y a la tâche d’enregistrer correctement ledit riff et de trouver le bon ton pour le compléter.

Le riff de John Notto sur « Won’t Take Me Alive » ressemble à l’un de ces types de riffs laborieux, trop bons pour ne pas être parfaits. Sachant peut-être cela, Notto et le producteur Nick DiDia sont allés jusqu’à louer des amplis vintage pour obtenir le « son torride » que Notto visait. Le résultat est un son riche et vibrant qui évoque une vieille cassette de hair metal des années 80, à l’époque où le rock sordide disposait de gros budgets et avait accès à un équipement analogique copieux. Le chanteur de Dirty Honey, Marc LaBelle, dit que c’est le meilleur riff qu’il ait entendu depuis une décennie, et bien que cela puisse être exagéré, il a certainement attiré notre oreille pendant une semaine d’écoute relativement légère autour des vacances.

Mentions honorables:

3DENTS – « Scorpion »

3TEETH est devenu une troupe de théâtre complète avec leurs récents singles – « Scorpion » étant le dernier en date – mêlant leur métal industriel cinématographique avec une esthétique cosplay et des vidéos remplies de CGI qui font ressembler le groupe Tomber PNJ. En ce qui concerne le métal industriel moderne, seuls Code Orange et Rammstein ont osé tenter une telle décadence visuellement aussi bien que sonorement.

Carnifex – « Nécromanteum »

Carnifex continue de s’en tenir à son son deathcore éprouvé, mais c’est le concept narratif qui est l’élément le plus intrigant de son dernier single « Necromanteum ». Communier avec les morts… oseriez-vous ? Une belle dalle de deathcore avec un contenu lyrique convenablement centré sur la mort. Les vibrations d’horreur gothiques inspirées de Poe conviennent bien au groupe.

Nita Strauss feat. Marty Friedman – « Faire surface »

Étrangement, « Surfacing » est ajouté en bonus à la fin de l’album solo de Nita Strauss qui vient de sortir L’appel du vide. Mettant en vedette un travail de hache en duel aux côtés de la légende de la guitare shred Marty Friedman, le morceau est le moment Cacophony de Strauss – un instrument qui lui permet de montrer ses compétences en tandem avec l’un des plus grands de tous les temps. Écoute requise pour toutes les têtes de broyeur là-bas.