Une enquête parlementaire britannique aboutit à des appels à une « réinitialisation complète » de l’industrie du streaming –

Une enquête parlementaire sur la dynamique actuelle du marché du streaming musical a donné lieu à un appel audacieux à une « réinitialisation complète » du marché par les députés britanniques.

Le sujet de la rémunération équitable des artistes a été controversé tout au long de l’essor de l’ère du streaming, mais les résultats de cette enquête particulière – publiés par l’aile numérique, culture, médias et sport (DCMS) du Parlement – ont conduit à un point d’inflexion rare. où de nouvelles réglementations protectionnistes pourraient se profiler.

Le sujet de cette enquête a examiné la relation économique entre les artistes et leurs maisons de disques, et sans surprise, les résultats ont montré que les maisons de disques récoltent un montant disproportionné des avantages financiers.

« Alors que le streaming a rapporté des bénéfices importants à l’industrie de la musique enregistrée, les talents derrière elle – les interprètes, les auteurs-compositeurs et les compositeurs – sont perdants », a déclaré le député Julian Knight. « Seule une réinitialisation complète du streaming qui consacre dans la loi leurs droits à une part équitable des revenus fera l’affaire. »

Articles recommandés

Selon à MusiqueTech, les grands labels britanniques sont les principaux déterminants du marché, car Warner, Universal et Sony détiennent ensemble 75 % de la part de marché du pays.

En ce qui concerne les solutions potentielles, le rapport soulève quelques idées intrigantes. Il recommande la mise en place d’un partage égal des redevances 50/50 entre l’artiste et le label. Semblable au système de rémunération équitable existant utilisé pour les redevances de radiodiffusion et de télévision, un organisme de recouvrement indépendant paierait les artistes directement sur la base des conditions de redevance. Enfin, il propose un système selon lequel les artistes pourraient avoir le droit de « récupérer » les pleins droits sur leur musique après une période de 20 ans.

Bien que cette reconnaissance représente une petite victoire pour les artistes britanniques, il reste un long chemin à parcourir avant qu’un changement significatif puisse potentiellement se produire. Il appartient maintenant au gouvernement britannique de répondre aux conclusions de cette enquête afin de déterminer s’il cherchera à prendre des mesures.