The Big Hustle : Le Jazz Funk qui rend accro !

Le collectif “The Big Hustle” emmené par le bassiste Sébastien Levanneur sort son nouvel album  ce vendredi 15 janvier 2021.

Ce troisième opus aux accents Jazz/Funk sortira en vinyle et en digital, cette dernière version contenant 3 titres supplémentaires. Vous vivrez une expérience musicale différente selon la version qui aura votre préférence, car vous n’aurez pas le même nombre de titres, mais l’ordre des morceaux également est différent.

Une fois de plus Sébastien a sollicité un nombre assez conséquent de musiciens, et si l’on retrouve ses habituels comparses présents depuis la création du groupe comme Bruno Pimienta (batterie), François Faure (claviers), Jérôme Cornelis(Guitare, saxophone) ou Olivier Bridot(trompette) sur la plupart des morceaux, il s’entoure aussi  de nouveaux venus comme Tanguy Clarence (batterie), Vincent Charrue (claviers) ou Samuel Maingaud(Saxophone) .

L’ensemble est mixé par Nicolas Gueguen (Beat Assailant, NTM, Booster…) qui avait déjà officié sur le deuxième album du groupe et Antoine Martin qui a mixé les deux premiers titres du vinyl “Krispy” et “78 Funk”.

La version digitale s’ouvre sur le savoureux “So Far So Good” où l’on se surprend à s’imaginer au volant d’une décapotable roulant le long de la côte ouest US, cheveux au vent. Le second titre “Too Good” s’ouvre sur une intro orchestrale aux accents dissonants, laissant la place à une balade où se pose la voix parfaite de Gérôme Gallo, une composition qui rappellera à certain(e)s les morceaux de Steely Dan dans les années 80 jusqu’à la deuxième partie qui s’envole vers une fin orchestrale, emplie de nappes d’orgue Hammond, de cuivres, de cordes et de chœurs.

Les morceaux s’enchaînent, “6020 ½ Llano Avenue” où se pose un solo de Bob Lanzetti (membre des Snarky Puppy) aux accents “Beckiens”, un interlude musical “For Life”, “GAB” co-composé avec Gabriel Druot, percussionniste depuis les débuts du collectif, “Freerider” où les claviers et les cuivres occupent tour à tour tout l’espace sonore.

“Worldwide Boy” reprend le thème musical du titre “Detroit Girl”  issu du premier album (que l’on retrouve aussi en fin d’album dans sa version “remixée”,avec plusieurs clins d’oeil à Michael Jackson), sur un rythme plus lent, une ambiance beaucoup plus intimiste que sur le titre original, et la divine voix de Marie Sané.

“Krispy” qui pourrait figurer dans la BO d’un road movie,”78 Funk” titre bien nommé, où le groupe nous délivre LE morceau funk de l’album, puissant, qui invitera même les plus réticents à battre la mesure avec le pied tout en se balançant au rythme de la batterie et de la basse.

Arrive “Ultimate Hustle” titre aux accents jazz co-composé par Sébastien et le saxophoniste Samuel Maingaud qui joue également du saxophone ténor et baryton sur le titre.

Le dernier titre, “I Though It Was”,nous ramène sur la voix du funk et du jazz, des claviers, des cuivres, de la “talk box” (wikipedia.org/wiki/Talkbox) et clôt l’album de la plus belle des façons qui soit en nous donnant une seule envie : repartir au début de l’album pour réécouter encore, et encore, et encore…

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Chronique de : Vincent le Gallic