RENCONTRE AVEC RADIO ELVIS AU FNAC LIVE

Organisé par la Fnac et la ville de Paris, le festival Fnac Live Paris illustre une conviction commune en matière d’accessibilité à la culture pour le plus grand nombre et s’inscrit plus que jamais dans le calendrier des grands rendez-vous populaires de la capitale. L’occasion nous est offerte de rencontrer 2 heures avant leur montée sur la scène du FNAC LIVE le groupe RADIO ELVIS dans un salon de l’hôtel de ville de Paris.

Sous sa forme actuelle votre groupe existe depuis peu de temps en fait….  5 ans. Déjà 2 EP, 2 albums dont le dernier est sorti fin 2018 « ces garçons-là »,  de nombreux prix. A quand l’album live ?

Pierre : Tout au début, nous avions fait un Ep live en 2015 enregistré à la Maroquinerie en série limitée à 500 exemplaires, avant même la sortie de notre 1 er album studio. L’idée de refaire un album live nous intéresse mais à court terme ce n’est pas prévu. Faudra en discuter avec notre label.

Pierre, c’est toi qui es à la base du projet. Pourquoi avoir « choisi » tes deux compères  et cette formule trio ?

Pierre : j’ai scruté scrupuleusement leurs cv, étudié leurs lettres de motivation et demandé leurs trois dernières années de bulletins de salaires (rire….).Je ne voulais pas prendre de pauvres…ça aurait fait mauvais genre pour le projet (rire…)

Plus sérieusement, j’avais commencé seul mais très vite l’envie de jouer avec des musiciens est venue. J’ai revu Colin, un peu par hasard à Paris. On se connaissait du lycée et on a commencé à répéter ensemble. On a voulu enregistrer une maquette quatre titres et c’est à ce moment-là que Colin a proposé à Manu de venir.

Manu : J’étais à l’époque sur un autre projet qui s’appelait Mother of Two avec Julien Gaulier. Qui a d’ailleurs été notre manager pendant les trois premières années de Radio Elvis. Il a aussi réalisé notre premier Ep.

Aimeriez-vous faire un duo et avec qui ? L’idée de mélanger les genres musicaux vous séduit-elle ?

Colin : oui nous aimerions bien, on en parle souvent ! Tout dépend des rencontres mais l’idée de le faire avec des rappeurs, pourquoi pas.

Pierre : En ce moment, je pense à Hubert Lenoir, j’aimerais bien faire un duo avec ce jeune artiste québécois. Sur scène il est excellent !

En juillet vous partez au Canada pour faire des concerts…Est-ce que l’une des belles choses de votre métier ce sont les voyages, les rencontres improbables…. Une anecdote ?

Pierre : Il n’y a même pas besoin d’aller à l’étranger, la semaine dernière nous étions à Toulouse. Le lendemain du concert, quelqu’un du public, Eddy Dussau (champion de voltige), nous a proposé de faire de la voltige aérienne. Et nous avons tous fait de la voltige, c’était plutôt quelque chose d’improbable. Ça fait partie des choses qui resteront dans notre tournée.

Colin : Nous adorons jouer à l’étranger, on a déjà joué en Algérie, en Amérique du sud, au Canada et à New-York.

Chantant en français, envisagez-vous d’écrire des textes en anglais ?

Pierre : Si je devais écrire en anglais, je ne dirais pas les mêmes choses c’est certain. Par contre je ne suis pas contre chanter des refrains en anglais ou anglais français sur une chanson. Je trouve ça plutôt chouette ! Chanter en anglais ça change la voix, il faut le vouloir. Mais il n’y a pas que l’anglais, chanter en espagnol ça me dirait bien aussi.

La musique évolue très vite, les modes aussi. Comment voyez-vous votre prochain album  de ce côté-là… 

Colin : on écoute beaucoup de choses qui sortent en ce moment, on en parle, ça nous inspire. Mais nous avons aussi nos références qui sont plutôt rock depuis toujours. En terme de sonorité, c’est intéressant de voir ce qui se fait aujourd’hui, les projets qui se placent dans notre époque que l’on arrive à dater. On ne changera pas radicalement de style mais ça sera dans les sonorités que l’on ira chercher de nouvelles choses.

Aujourd’hui vous vous produisez dans le cadre du Fnac Live… Vous êtes à la maison. Une saveur particulière. Plus difficile ou plus facile de jouer devant la famille et les amis ?

Pierre : Pour nous c’est plus difficile quand nous faisons un concert en notre nom dans une salle. Car c’est là que sont nos familles et nos proches. Sur un festival, c’est complètement différent. Le public est éclectique et ne vient pas spécialement pour nous, certains viennent pour Delgres, Aya Nakamura et d’autres pour nous bien sûr. C’est le moyen de se faire écouter par des gens qui n’auraient pas l’idée de venir nous voir.

Quelle sera l’activité de Radio Elvis d’ici la fin de cette année ?

Nous sommes en tournée jusqu’à la fin de cette année et en parallèle on commence les nouvelles compositions pour le troisième album.

Pensez-vous bien vous connaitre …

Qui est le plus gourmand ?

Manu !  oui, je confirme

Qui est le plus bagarreur ?

Pierre ! oui, je peux partir assez facilement (rire…)

Qui est le moins sportif ?

Unanimement, Manu (rire…) !  J’assume…

Qui est le plus gros dormeur ?

Manu aussi (rire…)

Merci à vous trois et on vous retrouve sur  la scène du Fnac live tout à l’heure.

Merci à toi

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