Notre rubrique récurrente Chansons de la semaine met en lumière les meilleurs nouveaux morceaux des sept derniers jours. Retrouvez nos nouveaux favoris sur notre playlist Top Songs, et pour d'autres superbes chansons d'artistes émergents, écoutez notre playlist New Sounds. Cette semaine, nous écoutons des morceaux de Softcult, Hemlocke Springs et autres.
Amand Hammer et The Alchemist — « Calypso Gene » (Feat. Silka et Cleo Reed)
Le deuxième single du prochain LP collaboratif d'Amand Hammer et The Alchemist, Miséricorde« Calypso Gene » est encore un autre morceau hip-hop percutant, teinté de jazz et enfumé qui parvient à paraître urgent malgré son ambiance décontractée. Après que Billy Woods et ELUCID échangent des couplets sur des accords de piano épicés et des percussions mélangées, Silka et Cleo Reed chantent un refrain final alors que le morceau prend une tournure psychédélique. C’est aussi efficace que merveilleux pour les oreilles. — Jonas Krueger
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Dazy – « Je ne veux pas penser à l'argent »
Plus tôt cette semaine, Dazy, le projet indie rock de James Goodson basé à Richmond, a sorti par surprise un tout nouvel EP, Mauvais centime. Avec sept autres portions de sa power pop accrocheuse, Mauvais centime c'est 21 minutes de pur plaisir à la guitare. À mi-chemin de la tracklist se trouve peut-être le morceau le plus accrocheur du groupe, « I Don't Wanna Think About the Money », qui ressemble presque à ce qu'aurait pu faire une chanson de Rivers Cuomo du milieu des années 2000 si Roseton n'a pas échoué (et, au cas où ce ne serait pas clair, je dis cela comme un grand compliment). — J. Krueger
Ekko Astral — « colle à cheval »
Le dernier né des punkers de Washington DC, Ekko Astral, « horseglue », pourrait être leur offre la plus abrasive à ce jour. La chanson est composée de deux minutes de guitares bourdonnantes, de morceaux coupés, de cymbales fracassantes et, enfin, de bruit. Ajoutez à cela le chant principal impassible et une fin abrupte comme l'enfer, et il semble presque qu'Ekko Astral soit devenu sans vague. Si c’est le cas, ils portent plutôt bien le genre. — J. Krueger
ressorts de la pruche – « têtes, épaules, genoux et chevilles »
Juste à temps pour Halloween, Hemlocke Springs est de retour avec une nouvelle chanson dramatique et absolument chaotique, « Têtes, épaules, genoux et chevilles ». Ce que vous devez savoir sur Hemlocke Springs, c'est qu'elle n'a absolument pas peur de prendre des risques choquants et de faire passer sa personnalité avant le perfectionnisme. Sa voix perçante et ses haut de gamme glapissants sont incroyablement sérieux tout en étant sans vergogne idiots. Les harmonies vocales sont très semblable aux chœurs chaotiques trouvés dans Le cauchemar avant Noël; l'urgence et le désespoir qu'elle évoque en seulement deux minutes suffisent à vous donner l'impression d'arriver au centre d'une tornade, au cœur du point culminant d'un roman. Ensuite, elle dissimule la chanson entière et chantonne au piano, offrant un sursis fascinant au cauchemar. Avec ses débuts tant attendus en février, Hemlocke Springs s'attend à une année 2026 énorme. Paolo Raguse
Softcult — « Elle a dit, il a dit »
Après leur formidable single « 16/25 », Softcult est de retour avec un autre nouveau morceau furieux, « She Said, He Said ». Visant les hommes « gentils » qui font pression et finalement agressent les femmes, « She Said, He Said » souligne à quel point ces hommes – et le système qui les protège – sont hypocrites. Avec des passages de paroles qui montent en intensité et en fureur, la chanson entraîne et brûle, accentuée par une ligne de basse avaleuse et des harmonies chaleureuses. Lorsque Softcult devient particulièrement rêveur, il est facile de se fondre dans leur son luxuriant. Mais quand ils s'ouvrent et rugissent, comme ils le font sur « She Said, He Said », ils sont une force avec laquelle il faut compter. — P. Raguse
Y — « Capitaine »
Le groupe londonien Y a proposé un nouveau single percutant, « Skipper », et c'est une excellente introduction aux odyssées post-punk maussades du collectif. La voix passionnée de Sophie Coppin a tout le drame et l'allure nécessaires, maintenant votre concentration avant qu'un saxophone hurlant ne vienne voler quelques secondes plus tard. Le groupe n'a aucun problème à se tourner vers les modes plus campeurs, et leur confiance est assez contagieuse – je ne les ai jamais vus en concert, mais celui-ci semble être une véritable aventure à voir. — P. Raguse