‘M. Morale & The Big Steppers’ Review: Kendrick Lamar ne peut pas manquer

« Je me choisis, je suis désolé. »

Les cinq derniers mots de Kendrick Lamar M. Morale et les grands pas frapper le plus durement pour quiconque « a fait le travail », comme aiment à le dire les thérapeutes formés et non formés. Le cinquième album de Kendrick, sorti aujourd’hui (13 mai), est plein de choses : en partie analyse politique, en partie critique sociale, avec un soupçon d’observations familiales. Mais du début à la fin, c’est une thérapie.

Le dernier effort de Kendrick est le maître de cérémonie de Compton qui se met sur le canapé et demande: « Pourquoi? » Pourquoi est-il accro aux femmes et à la tricherie ? Pourquoi est-il submergé par la culpabilité alors qu’il ne peut pas aider de vieux amis ? Pourquoi baigne-t-il dans des relations toxiques ? Ou même pourquoi il est si compétitif quand il s’agit de rap ?

Kendrick a créé un double LP qui ne manquera pas d’inspirer des tonnes de déversements d’encre du complexe industriel de la culture pop. Et tu sais quoi? Chaque goutte de ladite encre en vaut la peine. M. Morale et les grands pas est un autre chef-d’œuvre authentique d’un chat qui ne peut apparemment pas manquer quand il entre dans la cabine. En examinant sa propre psyché, il ouvre l’esprit de ceux d’entre nous qui ont de la mélanine dans la peau.

« United in Grief » commence la première face avec une voix implorant Kendrick de « leur dire la vérité ». Il commence sur un chemin détaillant ses insécurités, ses bizarreries et ses défauts. Après plus d’une décennie, Kendrick est une divinité pour plus de quelques personnes qui adorent à son autel. Mais ce n’est pas une position qu’il veut occuper ne serait-ce que quelques secondes de la journée. La chanson ci-dessus explique qu’il est tout aussi matérialiste que les rappeurs auxquels on le compare.

Pendant ce temps, « N95 » détaille ses problèmes avec les masques que nous – et lui – portons pour cacher notre vérité. « Worldwide Steppers » se rapproche de sa vérité. Il remet en question ses motivations pour coucher avec des femmes blanches à l’époque tout en se réprimandant pour une longue liste de problèmes. Qu’il s’agisse de tuer les réalisations des autres, d’objectiver les femmes et de quitter son ancien quartier dès que les virgules de son compte bancaire l’ont rendu possible.

Dans le récit de l’album, c’est le moment où Whitney, son partenaire de longue date, lui suggère de suivre une thérapie. Et pour certains, « thérapie » est un mot de quatre lettres. M. Morale et les grands pas montre pourquoi Kendrick a adopté le processus et l’évolution qu’il a vécue en conséquence.