LONE WANDERER apporte des nouvelles de l'hiver

Un froid automnal calme a finalement roulé sur ma minuscule partie du globe. Les arbres squelettiques ont perdu leur feuillage d'été. Comme des âmes damnées qui demandent du répit, leurs phalanges de bois se tordent vers le ciel gris silencieux. La nuit miséricordieuse tombe plus tôt, apportant avec elle une paix longtemps absente. Cette période de l'année nécessite une bande son.

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Bienvenue, amis, pour un deuxième épisode de Funeral Doom Friday! En raison de la Coronapocalypse, nous avons un arriéré de versions de 10 mois à explorer. Nous vous invitons à nous aider à trier cet internement massif de métal en publiant vos propres sorties préférées dans la section commentaires.

En septembre, Freiberg, en Allemagne Voyageur solitaire libéré L'hiver faustien, leur deuxième album complet. Damon Bon (Congrégation triste) a produit la sortie tandis que Dan Swanö s'occupait du mastering. L'hiver faustien suit celui de 2016 La majesté de la perte (que Damon Good a également produit), et l'EP 2014 Des principes.

En ce qui concerne L'hiver faustien Dans un article du 8 juillet, le responsable d'Unisound AB Facebook page a commenté: "Vous pouvez facilement prendre une pause-café entre chaque coup de caisse claire." Les auditeurs peuvent le confirmer eux-mêmes. Cet album est lent. Méthodiquement, catégoriquement, terriblement lent. À un degré gélide. Comme une montagne de déchets glacés à la dérive dans une mer noire bouillonnante.

Chaque chanson sur L'hiver faustien invite l'auditeur à participer et à interagir avec une douleur profonde et tangible. Et pourtant, l'album semble absent de l'amertume et de la colère qui accompagnent souvent le chagrin. Si vous êtes fan de ce genre depuis un certain temps, vous savez que les espaces entre les notes sont tout aussi vitaux que les notes elles-mêmes. Ici, les espaces offrent des coins dans lesquels on peut se reposer. Un calme résolu imprègne l'album, comme s'il avait accepté et embrassé sa douleur.

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L'hiver faustien est un diadème de mélancolie. Pour moi, le titre représente une saison au cours de laquelle quelque chose d'une valeur suprême a été donné. Quelque chose de si précieux qu'il n'a pas de remplacement; quelque chose de nécessaire pour la vitalité. Une chose d'une telle valeur a été échangée comme une bagatelle. Pris de sa maison légitime et donné. Et ce contre quoi il a été échangé a été mal évalué et estimé. Ce qui a été reçu n'est pas égal à ce qui a été donné. Pas de toutes les manières. Ce qui a été reçu ne fournit ni vie, ni chaleur, ni but. L'hiver faustien est le chemin qui en résulte pour ce commerce.

C'est un album parfait pour des randonnées en montagne ou en forêt. Une bande-son grave et solennelle à la réflexion solitaire. Méditer sur la saison d'automne alors que nous célébrons cette année (heureusement) mourante.

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