Les 100 meilleures chansons de 2022 : NPR


Les meilleures chansons de 2022

Illustration : Huston Wilson pour NPR

Il a fallu 50 personnes pour faire cette liste des 100 meilleures chansons de 2022. Pourquoi faire autant d’efforts, alors que les listes de lecture générées par algorithme peuvent donner à un auditeur ce qu’il sait déjà qu’il veut ? Parce qu’il y a plus d’un an que les coins isolés qui, à l’ère du streaming, peuvent être si confortables. C’est particulièrement vrai dans une année comme celle-ci, dont les sensations fortes, même avec le recul, sont difficiles à organiser en catégories ou hiérarchies nettes. Pour le personnel et les contributeurs de NPR Music, faire de cette liste un sentiment désordonné, mais il y a un avantage à l’effort : nous nous sommes réunis. Nous avons parlé. Nous écoutions. Nous avons fini par faire une liste classée de 100 chansons qui reflètent le désordre tentaculaire et énergique de 2022. Parce que la fin d’une année est un bon moment pour célébrer ce que vous aimez, mais c’est le moment idéal pour écouter quelque chose en dehors de votre zone de confort. Une garantie : vous trouverez ici quelque chose qui fait l’affaire. (Et pendant que vous y êtes, assurez-vous de consulter nos 50 meilleurs albums de 2022.)

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80.

Le 1975

« Une partie du groupe »

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Matty Healy a une grande personnalité, mais parfois elle se cache derrière la production opulente de The 1975. Sur « Part of the Band », la poésie pleine d’esprit de Healy est à l’avant-plan grâce à l’aide de Jack Antonoff, qui, selon Healy, a aidé à « éliminer l’insécurité » de sa performance et à simplifier les choses. La chanson est à la fois confiante et vulnérable – et c’est drôle aussi. —Raina Douris, World Café

79.

Anna Tivel

« Parapluie noir »

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De nombreuses chansons ont été écrites à la suite du mouvement Black Lives Matter, mais peu capturent le désastre de la violence systémique de l’État avec les détails vifs et dévastateurs que le grand auteur-compositeur-interprète de Portland offre dans ce récit d’une rencontre fortuite avec la police qui laisse un adolescent morte. —Ann Pouvoirs

78.

Caroline Shaw & Quatuor Attacca

« Premier essai (Nimrod) »

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La compositrice Caroline Shaw commence par une mélodie enjouée qui dégringole dans un terrier de lapin musical. Bien que difficile à jouer pour le rusé Attacca Quartet, il tombe facilement sur les oreilles. En vous déplaçant dans le labyrinthe, faites attention aux crêtes de vagues, aux moments de repos scintillants et à un dernier accord brut qui se glisse à travers la dernière trappe. —Tom Huizenga

(UN version de cette critique a paru à l’origine sur le blog #NowPlaying de NPR Music.)

77.

Beth Orton

« Vendredi soir »

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Un frisson parcourt cet étonnant chant de douleur. Parallèlement au mélange consolant du kit de Tom Skinner, Beth Orton (cette voix !) Détaille la dévastation de l’amour perdu, le genre de tristesse qui vous maintient à l’intérieur et vous tient éveillé tard le vendredi soir. La mémoire fait un compagnon de lit impitoyable. —Otis Hart

76.

DJPython

« Ange »

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Dans une inversion du fait-main eau de parfum disponible à l’achat à côté de ce morceau (notes de tête de yuzu, ambre gris; notes de fond de bois de santal), Piñeyro interprète le son comme arôme avec un bouquet de motifs botaniques minimalistes. (Notes de tête : Aphex Twin vers 1992, Boards of Canada. Notes de fond : Virgin Records’ Isolationnisme compilation, chants d’oiseaux en été.) Le parfum était emballé sans chichi dans un petit morceau de plastique beige, mais un truc en cristal ailé lui aurait tout aussi bien convenu. —Mina Tavakoli

75.

Patricia Brenan

« Respect insouciant »

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Plus tactilele deuxième album triomphant de la percussionniste de maillet Patricia Brennan, synthétise un éventail significatif d’influences rythmiques – la musique folklorique de son Veracruz natal, le barattage sanctifié de l’afro-cubain batá batterie, voire les répétitions stroboscopiques du post-minimalisme. L’ouverture, « Unquiet Respect », est une plongée palpitante dans les syncopes dynamiques de la musique soca, avec le vibraphone de Brennan (légèrement traité avec une oscillation numérique) flottant sur l’élan bimoteur du percussionniste cubain Mauricio Herrera et du batteur américain Marcus Gilmore. —Nate Chinen, WRTI

74.

Shérif noir

« Kwaku le Voyageur »

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Drill, cette souche trompeusement simple de rap de rue alimenté par la basse, a progressivement évolué au cours des dernières années alors que de nouvelles scènes poussent dans les villes du monde entier. Sur « Kwaku the Traveller », Black Sherif, le rappeur ghanéen de 20 ans Mohammed Ismail Sharrif, l’emmène au sommet de la montagne et donne au chirr urbain un éclat biblique. —Otis Hart

73.

Madison Cunningham

« La vie selon Raechel »

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De nombreux artistes finissent par aborder les thèmes de la perte et du regret. Dans « La vie selon Raechel », la sophistiquée folk-rock Madison Cunningham capture avec émotion les affres aiguës d’une première expérience de jeunesse où elle réalise trop tard qu’elle a gaspillé du temps avec un aîné bien-aimé. —Jewly Hight, WPLN

72.

La Doña

« Penas Con Pan »

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Amoureux potentiels, nous sommes tous passés par là. « Penas con Pan » est un récit de l’inconstance d’une relation, mais La Doña ne se vautre pas. Au lieu de cela, le rythme palpitant du rythme dembow de la chanson et l’affirmation séduisante de La Doña de sa propre désirabilité capturent le va-et-vient alléchant d’une romance insaisissable. —Fi O’Reilly

71.

Julia Jacklin

« Amour, essaie de ne pas lâcher prise »

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Julia Jacklin est une conteuse personnelle accomplie, ses chansons incisives découpant une intériorité compliquée. Mais au-dessus d’un piano qui s’enroule comme des points d’interrogation, elle fait un zoom arrière pour repérer une épiphanie : comme nous tous, elle essaie juste de se tenir ensemble, de s’accrocher à la seule chose qui l’ancre – l’amour pour qui (ou quoi que ce soit) acceptera ce. —Grayson Haver Currin

70.

Molly Tuttle et Golden Highway

« Arbre tordu »

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La grande Bluegrass Molly Tuttle et son groupe sont virtuoses tout au long de l’album nommé pour cette chanson – mais en tant qu’énoncé de mission, « Crooked Tree » exprime magnifiquement la conviction du chanteur et guitariste primé que l’imperfection et l’idiosyncrasie sont l’essence de l’être humain. beauté et, en effet, survie : « Un arbre tordu ne rentrera pas dans la machine du moulin. » —Ann Pouvoirs

69.

Pays noir, nouvelle route

« L’endroit où il a inséré la lame »

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Là, au dénouement du morceau de 7 minutes et 13 secondes sorti cette année par ce sextet du Cambridgeshire – passé tout son revivalisme emo des années 90, passé le vox Floyd-ian de l’ère Syd Barret, passé le hurlement post-rock- y crescendo — vit un petit moment de perte au bord de l’agonie et du silence. « Montre-moi où attacher l’autre bout de cette chaîne », dit la chanson, désespérément. Il pourrait être utile de penser à « L’endroit où il a inséré la lame » comme quelque chose qu’Emily Dickinson écrirait depuis l’espace. —Mina Tavakoli

68.

Ponts Khruangbin et Leon

« Face B »

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Le falsetto confiant de Leon Bridges est la secousse dont Khruangbin avait besoin pour faire passer son psychédélisme ultra-froid à la vitesse supérieure. Sur « B-Side », les quatre réunis livrent un blues-rock vibrant de nostalgie – augmentez-le lorsque vous accélérez sur l’autoroute pour revenir dans leurs bras. —Nastia Voynovskaïa, KQED

67.

Nduduzo Makhathini

« Unonkanyamba »

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« Unonkanyamba » utilise la répétition comme pratique méditative, une batterie en boucle et un piano spacieux dans une hypnose de neuf minutes. Sur un album aux grooves spirituels fervents, celui-ci dresse une scène grandiose, un titre tout aussi imprégné de jazz sud-africain traditionnel que contemporain. —Marcus J.Moore

66.

CAROL G

« PROVENCE »

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Des fenêtres de cabine aux tiendas d’angle, les rythmes soyeux du ver d’oreille « Provenza » de Karol G ont marqué un été mondial. La piste propose des sons tropicaux et un rythme dansant sans relâche qui sont garantis pour vous accrocher juste un de plus et vous garder dehors jusqu’au lever du soleil. —Anamaria Sayre

65.

Vince Agrafes

« Quand les étincelles volent »

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Le délicat « WHEN SPARKS FLY » produit par Frano est un point culminant de la carrière de Vince Staples. Avec une narration astucieuse, Staples crache intelligemment plusieurs sens dévastateurs alors que le protagoniste de la chanson, une arme à feu personnifiée, déplore l’incarcération de sa bien-aimée. Un conte familier parrainé par le complexe carcéral-industriel, la lassitude de Staples est claire. En guise de conclusion, le disque se termine sur un soupir résigné comme s’il épilogue de l’archivage méticuleux du rappeur de Compton sur son enfance. —La Tesha Harris

64.

Tové Lo

« 2 matrices 4 »

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Tove Lo empilé Sale femme high avec des bangers dance-pop indélébiles sur le ventre éraflé de la féminité. Le meilleur de tous est « 2 Die 4 », qui interpole le hit « Popcorn » de Hot Butter en 1972 pour créer un ver d’oreille dur sur la promesse d’un nouveau béguin et la joie de « danser ».[ing] dans les phares et s’embrassant sous la pluie. » —Stephen Thompson

63.

Jazmine Sullivan

« BPW »

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Brillamment inspiré de « ‘Mona’s Tale », son interlude précédent sur la version de luxe de Sullivan’s Contes de Heaux, « BPW » irradie les prouesses sexuelles d’un amant en quête d’adoration, déclarant clairement : « S’il y avait un prix, je veux l’or / Et je ne veux pas seulement ton cœur, je veux ton âme. » Sullivan offre une performance parfaitement brute à la guitare acoustique alors qu’elle capture le désir dévorant d’être totalement désirée. — Vérité de Jérusalem

62.

Denzel Curry

« Entrer »

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Denzel Curry refuse d’accepter la stagnation. L’un des rares MC de l’ère du rap SoundCloud à être encore debout, il se nourrit du processus de transformation. « Walkin », le premier single de Fais fondre mes yeux, vois ton avenir, met en évidence un rap Curry évolué sur un échantillon sain de voix de la chanson de 1973 de Keith Mansfield « The Loving Touch ». Avec « Walkin », Curry nous offre généreusement un aperçu de la persévérance et de l’endurance qu’il faut pour vivre la vie d’un jeune homme noir dans ce « petit monde sale, sale, pourri, méchant que nous appelons notre maison ». —Kiana Fitzgerald

61.

beabadoobee

« Parler »

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« Pas trop de chaos mais juste assez pour passer un bon moment » – c’est ainsi que beabadoobee a décrit un mardi soir, l’inspiration inattendue derrière cette tranche impeccable de nostalgie de l’an 2000 à propos de sortir en milieu de semaine pour passer un bon moment en se livrant à vos pires impulsions. —Marissa Lorusso

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