La chanson de la semaine est Conséquencela série hebdomadaire qui met en évidence les derniers et meilleurs nouveaux morceaux. Retrouvez ces nouveaux favoris et bien plus encore sur notre playlist Spotify Top Songs, et pour d’autres superbes chansons d’artistes émergents, consultez notre playlist Spotify New Sounds. Cette semaine, The Smile revient avec un nouveau jam d’une complexité trompeuse et tout simplement magnifique.
Depuis leurs débuts l’année dernière, la branche de Radiohead, The Smile, est restée occupée. Après une série de singles d’introduction et leur premier album complet, Une lumière pour attirer l’attention, le trio a sorti deux albums live, a suivi un programme de tournée rigoureux (obtenez des billets pour leur prochaine tournée ici) et s’est même arrêté à un bureau particulièrement célèbre. Maintenant, comme Jonny Greenwood l’a promis Conséquence en juin, le groupe est déjà de retour avec l’annonce de leur deuxième LP, Mur des yeuxabandonnant la chanson titre comme deuxième teaser du nouvel ensemble.
À la première écoute, « Wall of Eyes » apparaît comme un jam onirique, semblable à la samba, complété par des accords de guitare acoustique doucement grattés, des percussions auxiliaires irrégulières et des embellissements de cordes. C’est un paysage sonore qui rappelle la pochette de la chanson : surréaliste, baron et magnifique. Pendant ce temps, la voix de Thom York caracole délicatement au-dessus de l’instrumentation, résultant en une combinaison de sons totalement hypnotique.
Puis, en seconde partie, le morceau révèle sa complexité. Les chœurs de York commencent à compter de un à cinq, et tout d’un coup, cela devient clair : la chanson est en temps 5/4 syncopé. Et pourtant, d’une manière ou d’une autre, la mélodie est loin d’être un éventreur math-rock enivrant. Grâce aux performances serrées, aux décisions de production créatives et aux mélodies à couper le souffle, la mélodie reste vertigineuse et facilement agréable. C’est un peu comme introduire des légumes dans des brownies.
Le monde faussement paisible de « Wall of Eyes » finit par être attaqué, alors que des lignes de guitare électrique achromatiques et arythmiques s’infiltrent dans le rythme brassé. C’est très Yorkien, extrêmement Greenwood-esque, et tenu par la main invisible de Tom Skinner. En fin de compte, c’est le son de trois musiciens sans limites avec suffisamment d’idées pour traverser plusieurs vies. Continuez à venir, les garçons, continuez à venir.
— Jonas Krueger
Coordinateur éditorial