Le rôle parfait de Post-Mad Men de Jon Hamm

Le pitch : Irwin M. « Fletch » Fletcher (Jon Hamm), un journaliste d’investigation réputé, arrive à Boston pour aider son amie Angela (Lorenza Izzo) à récupérer certaines des peintures de son père chez un marchand d’art excentrique (Kyle McLachlan).

Mais avant de pouvoir défaire ses valises, il trouve un cadavre dans l’appartement qu’il emprunte. Reconnu par deux détectives d’homicide (Roy Wood Jr. et Ayden Mayeri) comme principal suspect, Fletch doit blanchir son nom, sécuriser l’œuvre d’art manquante et repousser les avances de la belle-mère d’Angela (Marcia Gay Harden).

Cartes sur la table Heure : Depuis qu’il a fait irruption dans la conscience mondiale grâce à son travail toujours exceptionnel en tant que publicitaire moralement en faillite Don Draper dans AMC’s Des hommes fousJon Hamm a semblé se contenter de servir de joueur utilitaire: pendant une bonne partie de 15 ans, il a assumé des petits rôles et des rôles de personnages juteux dans des films et des séries télévisées, grandes et petites.

Ou il se peut qu’il ait attendu le concert parfait, car il a déjà prouvé qu’il peut gagner des prix en tant qu’anti-héros conflictuel et introspectif. Quand aura-t-il la chance de vraiment combiner son charisme impie avec ses côtelettes comiques espiègles et sa grâce physique à la Gene Kelly?

Le moment de Hamm est arrivé lorsqu’il a pris les rênes des efforts de longue haleine pour amener le personnage du journaliste d’investigation Irwin M. Fletcher alias Fletch sur grand écran. C’est une idée qui fait le tour d’Hollywood depuis des lustres avec Gommages le créateur Bill Lawrence et Greffiers le réalisateur Kevin Smith s’y essaie, et des noms comme Zach Braff et Jason Sudeikis sont considérés pour le rôle principal.

Hamm est à la fois producteur et star de Confesser, Fletch, le merveilleux reboot de cette franchise qui débarque en salles et à la demande cette semaine. Les hommes qui ont tenté de redonner vie à Fletch, à la suite de l’effort affreusement égaré de Chevy Chase en 1989 Fletch vitaurait probablement pu faire du bon travail, mais Hamm enfile ces doubles rôles comme une casquette cassée des Lakers.

À l’écran, Hamm est aussi lâche qu’il ne l’a jamais été, naviguant dans les rebondissements du mystère du meurtre qui se déroule avec un sourire entendu et une plaisanterie prête. Peu importe qu’il conduise une Vespa dans les rues de Rome dans une première scène ou qu’il prenne un coup de poing de l’ex d’Angela, Fletch a l’air de passer le meilleur moment de sa vie, car il a constamment une longueur d’avance sur tout le monde.

Le reste de la distribution réagit en conséquence, élevant leur jeu à son niveau. Bien qu’il y ait encore un mystère à résoudre, c’est un plaisir de voir Hamm plaisanter avec Wood tout au long et d’échanger des insultes avec le vieux copain John Slattery, sur place pour jouer l’ancien rédacteur en chef de Fletch.

Confess Fletch Review Jon Hamm

Confesser, Fletch (Miramax)