KILPRÉZ livre un mathcore tordu au saint patron des causes perdues

Trop de technologie pour ce mardi ? Non bien sûr que non. Mathcore a fait un retour en force au cours des dernières années, et ce retour ne fait que s’intensifier. De plus en plus de groupes bourrés de riffs, de folie, de jazz et d’esprit surgissent. Entrez dans l’un des derniers ajouts : Kilpréz, un one-man band de Jon Thor Sigurleifsson, basé à Stockholm, en Suède. Et avec le premier album Saint patron des causes perdues, Kilpréz est prêt à déchaîner un élan vertigineux de mathcore avec beaucoup de prog et de jazz.

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« Redundancy of Role » s’ouvre comme une piste de mort technologique et est même traité comme une piste de mort technologique pendant environ la moitié de sa durée d’exécution. Bien que vocalement, je doute que quelqu’un l’appellerait ainsi, l’instrumentation n’en est pas moins une ouverture sauvage. Au fur et à mesure que la piste entre dans sa seconde moitié, elle devient un exposé de pannes puis se déchaîne avec un solo flamboyant. Cela va vite et le projet et le projet sonnent beaucoup comme s’il s’inspire des puissants Psyopus.

Il y a beaucoup de sons qui englobent Kilpréz cependant. Saint patron des causes perdues est un album chargé de son et d’émotion. L’album parle en grande partie d’avoir de l’empathie pour un monde inondé d’apathie et de trouver un but à tout cela. Un effort courageux, qui est livré avec beaucoup de cris durs, de sections chantées et d’autres sections impertinentes. Des morceaux comme « Forever For Now » ont un son énorme et contiennent beaucoup plus de prog et de jazz que de mathcore. C’est aussi une chanson beaucoup plus sérieuse malgré quelques sections. Pendant ce temps, le morceau suivant « Delete The Elite » dégouline avec le genre de sections sarcastiques que l’on pourrait trouver dans un Daoboys insensibles Piste.

Si vous aimez des groupes comme Psyopus ou Le son qui met fin à la création, ou les Callous Daoboys mais s’ils étaient tous vus à travers l’objectif de Entre les enterrés et moi. Il est difficile de cerner le projet. Et dans l’ensemble, Saint patron des causes perdues est une expérience vertigineuse avec beaucoup de couches à décoller. Pour ceux qui aiment la technologie mais pas les mathcore, c’est peut-être l’album qui vous en vend. La vraie folie.

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