HIPSTA, PETITE SŒUR DE HIPSTER, OU PAS !

Pour leur 1ère fois au festival Agla’Scènes, Mamusicale a rencontré 3 des membres du groupe HIPSTA juste après avoir fait les balances et quelques heures avant de monter sur scène.

Vous venez juste de terminer les balances, quelles sont vos impressions ?

Arnaud : ça va le faire car c’est une grosse équipe, avec 80 bénévoles sur ce festival. L’accueil est super. Je suis sûr que ça va être prometteur et on est très content d’être là.

Yann : Et le son est plutôt pas mal sur scène.

Pouvez-vous nous donner la raison du nom de votre groupe HIPSTA ?

Arnaud : ça vient du terme hipster qui est bien plus vieux que ce qu’on pense. C’est une espèce de mouvement parisiano parisien d’un mec branchouille qui vend du vent et du vide. C’est symptomatique de notre monde d’aujourd’hui. A la base c’était un gros pied de nez, mais aujourd’hui c’est juste notre nom.

Yann : on pourrait dire que HIPSTA c’est la petite sœur de hipster qui se moque de son grand frère.

Vous avez sorti votre EP en  2015, et vous avez fait appel aux internautes sur KissKissBankBank pour votre 1er album, pourquoi avoir choisi ce biais-là ?

Arnaud : c’est le monde de la musique d’aujourd’hui. On voulait faire les choses par nous-mêmes et c’est le moyen le plus direct étant donné qu’on commence à avoir des gens qui nous suivent, qui viennent aux concerts et qui avaient envie qu’on fasse un album. Au lieu de passer par une maison de disque ou un label, on a juste dit aux gens, ok vous voulez qu’on fasse un album, on vous demande de l’acheter avant qu’il n’existe (rires). Ils nous ont fait confiance et ça nous permet aujourd’hui de financer cet album qu’on enregistre en ce moment.

Et la sortie est prévue pour quand ?

Arnaud : il y a eu pas mal d’imprévus et du coup la sortie est repoussée à septembre 2017.

Quel sera l’univers de ce prochain album ?

Jeremy : il y aura des ambiances moins évidentes, des choses plus travaillées dans les sons.

Arnaud : en gros c’est le 1er EP mais en mieux. Aujourd’hui le projet a trois ans, on se connait mieux. On a créé notre vocabulaire et maintenant on sait l’utiliser. C’est difficile de parler d’un album qui n’existe pas complètement car on est en train de le travailler. En tout cas on aura quelque chose de plus abouti et de plus réfléchi que sur le 1er EP, mais ce sera dans la même lignée pop, rock, électro au sens large du terme.

Quels sont les musiciens qui travaillent sur cet album ?

Arnaud : je suis le chanteur du groupe. Il y a Yann Massoubre le batteur, Jérémy Morice à la guitare, Thomas d’Arbigny à la basse, et David Hadjadj aux claviers. Chacun participe dans son domaine de compétences. On vient de finir les prises batterie, on s’est enfermés pendant 3 jours avec Yann à réfléchir aux parties batteries.

Comment se passent les compositions en général ?

Arnaud : j’amène les compositions que je fais chez moi. Pour les textes on travaille avec un auteur, artiste peintre anglais, qui fait partie intégrante du groupe. On trouvait ça plus crédible car aucun de nous ne parle suffisamment bien anglais. Il avait déjà fait les textes de l’EP et on continue avec lui sur l’album.

Vous avez comme parrain les Shaka Ponk, c’est une sacrée chance, comment s’est faite la rencontre ?

Arnaud : ça s’est fait via Facebook par l’ami d’un ami d’un ami. Steve des Shaka Ponk nous a envoyé un message après avoir vu les vidéos qu’on avait postées, en disant c’est pas mal ce que vous faites, quand sortez-vous l’EP ? Il sortait justement  la semaine d’après, ils l’ont écouté et ils nous ont invités à faire leur 1ère partie. Depuis il y a une relation suivie avec eux, notamment avec Steve. Ca fait énormément plaisir.

On vous retrouve donc ce soir sur la scène des Agla’Scènes, est-ce plus grisant ou plus stressant pour vous de jouer devant un public qui ne vous connait pas ?

Yann : en fait c’est ce qu’on recherche. On est plutôt content de faire découvrir notre musique au public, c’est une bonne sensation.

Arnaud : le stress je pense qu’on l’aura à la sortie de l’album. Le stress tu l’as quand tu sens que les choses vont mal se passer mais ici ce n’est pas le cas. Aujourd’hui on n’a aucune raison de stresser. On sait ce qu’on va jouer, et les conditions sont au top.

Quel est le festival que vous rêveriez de faire ?

Arnaud : pour le symbole et pour la lutte, j’aimerais bien Solidays. Sinon en Corse il y a le festival Calvi on the Rocks.

Jeremy : moi je dirais les Francofolies de la Rochelle, et les Eurockéennes de Belfort

Yann : moi ce serait le festival Viens dans mon île à l’île d’Yeu qui est un très gros festival. C’est compliqué d’y aller, il faut prendre un ferry, mais une fois sur place, c’est génial.

Quelle est votre chanson préférée tout répertoire confondu ?

Arnaud : j’adore « salade de fruits » de Bourvil, et « jolie poupée » de Bernard Menez (rires). Sérieusement je dirais « Kashmir » de Led Zeeppelin

Jeremy : moi je dirais « Paranoid Android » de Radiohead

Yann :  “It’s Not Unusual” de Tom Jones

Quel est votre dernier coup de cœur musical?

Arnaud : je dirais Fyfe. C’est de la chanson pop électro. Le mec a une super voix et il fait tout tout seul.

Yann : moi je dirais un groupe américain Vulfpeck

Jeremy : tu m’as piqué l’idée. Moi je dirais Snarky Puppy

Quelle est votre phobie ?

Yann : je rêve souvent de me retrouver tout nu devant un coq avec un âne. C’est un rêve récurant et c’est très flippant.

Jeremy : j’ai pas de phobie

Arnaud : je ne suis pas forcément agoraphobe mais quand il y a vraiment trop de monde je suis un peu oppressé. Du coup quand je vais à un concert je me mets près de la console et logiquement le son est meilleur.

Quel est votre actualité à venir ?

Arnaud : on se concentre essentiellement à la préparation et à la sortie de l’album. Il y aura certainement une date sur Paris à la rentrée de septembre. En parallèle on a un clip en préparation sur la chanson « Undivided »

Merci à tous les 3 pour cette belle rencontre. Et on attend votre album avec impatiente.

Merci

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