Godspeed You! L’empereur noir charge vers l’inconnu sur le pipi de G_d À LA FIN DE L’ÉTAT

Note de l’éditeur: Notre examen porte sur la version physique de cette version, qui se compose de quatre pistes au total – deux longues, deux plus courtes. Sur de nombreux services de streaming, les pistes les plus longues ont été décomposées en un total de huit pistes. La musique actuelle reste la même.

La vérité: Godspeed You! Black Emperor a toujours joué à être impénétrable. La coopérative post-rock montréalaise donne à leurs albums et chansons des noms difficiles, souvent poétiques (Séparément, douce et autre détresse, « […+The Buildings They Are Sleeping Now]»), Et le groupe préfère de loin se cacher dans l’ombre de grandes images projetées lors de leurs spectacles en direct plutôt que de boire sous les projecteurs. Leur musique est souvent imprégnée de drones, de bavardages radio et de bruit. En réalité, GY! BE est l’un des ensembles humanistes les plus ouverts qui travaillent aujourd’hui, exigeant des changements radicaux de société dans leurs annonces d’albums et créant des torrents explosifs de sons sincères.

Les qualités de feinte et d’étreinte sont à nouveau présentes sur le dernier album studio de l’ensemble, Le pipi de G_d À LA FIN DE L’ÉTAT. Au milieu des fréquences radio énoncées dans la liste des morceaux et dont les sons ouvrent les deux longues suites de l’album, il y a des appels justes pour, entre autres, «prendre le pouvoir de la police et le donner aux quartiers qu’ils terrorisent» mis en musique qui gigote, tangue et pian comme un vaisseau puissant qui nous emmène tous vers des rivages plus récents et meilleurs.

Le bon: Enregistré fin 2020, les quatre titres sur G_d’s pipi À LA FIN DE L’ÉTAT porter toute la gamme des émotions que tout citoyen ouvert d’esprit du monde ressent depuis que le monde a été bouleversé l’année dernière. Les arrangements symphoniques tourbillonnants du groupe coulent librement à travers des sensations de fureur, de désespoir, d’humour, d’espoir, d’angoisse, de tourment et de joie. C’est assez typique du travail enregistré de Godspeed, mais cela semble plus aigu en 2021 alors que le monde a lentement l’impression de s’ouvrir à nouveau. Les mélodies de base de la suite d’ouverture «Un alphabet militaire (cinq yeux tous aveugles)…» – construites en couches par leur gamme de guitare triple guitare / contrebasse – toutes évoluent vers le haut, se levant comme des poings levés en l’air ou se soulevant comme un corps extatique affres.

L’autre morceau plus long de l’album, «’GOVERNMENTS CAME’…», est encore plus dynamique. Les mouvements discrets de la piste de près de 20 minutes approchent et reculent comme la marée – un swing de 3/4 temps dominé par les violons de Sophie Trudeau qui se transforme en un point culminant fracassant et cède la place à un moment de calme bienvenu souligné par des scintillements radio à ondes courtes et les gémissements de Thierry Amar inclinant sa contrebasse. La musique s’embrase à nouveau dans ses dernières minutes, mais le ton a changé. L’anneau d’un glockenspiel traverse les notes de guitare floues juste avant que le reste du groupe ne galope avec des accords de puissance exaltés et des rythmes grimpants ludiques. C’est l’une des œuvres les plus passionnées et les plus inspirantes de Godspeed à ce jour.

Entre ces deux suites et la clôture de l’album se trouvent deux morceaux plus courts, plus statiques, à la manière de En morceaux et 2012 «Allelujah! Ne vous pliez pas! Monter!. Leurs qualités rétives sont nécessaires à l’impact global de cet album. Des moments de contemplation silencieuse ou de méditation fredonnante pour aider à se préparer à la prochaine grande poussée vers le sommet.

Le mauvais: Vous savez dans quoi vous vous embarquez avec tel ou tel album que Godspeed a déjà sorti Le pipi de G_d À LA FIN DE L’ÉTAT. Le groupe fait très bien ce qu’il fait et ne voit clairement pas la nécessité de s’écarter de la voie choisie. Une petite variation, ou même des tentatives infructueuses de jouer dans d’autres domaines, serait un changement bienvenu. Ce sont des musiciens de premier ordre qui ne devraient pas avoir peur d’étendre leurs talents dans de nouvelles directions.

Le verdict: Il y a une qualité nettoyante à Le pipi de G_d À LA FIN DE L’ÉTAT. Un plongeon dans la piscine baptismale qui nous laisse frissonner dans la rémanence. Ou pour le dire en termes plus courants: les séquelles fébriles d’un vaccin. Bien que certains segments aient été écrits et interprétés avant la fermeture du monde, cet album a été clairement écrit avec l’état actuel du monde pesant lourdement sur ses créateurs. Ces ardents Canadiens avaient besoin de cette décharge émotionnelle collective autant que leurs auditeurs le font et le feront probablement encore dans les mois à venir. Pour la première fois depuis longtemps, l’avenir semble incertain et informel. C’est la musique qui nous aidera à avancer dans l’inconnu.

Pistes essentielles: «Alphabet militaire (cinq yeux tous aveugles) (45210kHz 67300kHz 410909kHz) _ Job’s Lament _First of the Last Glaciers_ where we break how we shine (ROCKETS FOR MARY)» et «’GOVERNMENT CAME’ (99800kHz 36171kHz 45210 kHz) _ Cliffs Gaze _cliffs ‘ contemplez les eaux vides «montée_ASHES TO SEA ou PRÈS DE TOI»

Le pipi de G_d À LA FIN DE L’ÉTAT Ouvrages d’art

Godspeed You!  L'illustration de l'empereur noir pour le pipi de G_d À LA FIN DE L'ÉTAT!