DANCERS IN RED, LE ROCK TOULOUSAIN, ça décoiffe !!!!


Mamusicale a eu la chance de rencontrer le groupe toulousain Dancers in Red quelques heures avant leur montée sur scène lors du festival des Agla’Scènes.

Comment vous êtes-vous rencontrés pour former Dancers in Red?

Marion : J’ai rencontré Mathieu, le guitariste et chanteur, au lycée, ensuite nous avons rencontré Guillaume, le batteur, à l’université. On a commencé à jouer tous les 3 en 2008 et le groupe s’est créé à ce moment là.

Comment se passent les compositions ?

Mathieu : j’apporte le squelette, comme on dit, avec soit un refrain soit des paroles. Ensuite, on travaille les arrangements tous les 3  et du coup le morceau change beaucoup avant d’arriver au résultat final.

Où piochez-vous votre inspiration ?

Guillaume : dans un panier (rire général). Mathieu : on s’inspire de la vie de tous les jours sans que ce soit forcément personnel. Cela peut venir des sujets vus à la télé par exemple et qui nous font réagir.

Marion : c’est plutôt la musique qui prime sur les paroles. Certains compositeurs ont une idée précise avec un thème et ils recherchent ensuite la musique, nous c’est plutôt l’inverse, avec un riff ou une musique, on réfléchit ensuite sur les paroles qui collent bien et qui vont raconter une histoire.

Vous avez joué aux côtés de Gaétan Roussel et Mademoiselle K, entre autres, avec quel autre artiste souhaiteriez-vous partager la scène ?

Guillaume : moi j’aurais beaucoup aimé jouer avec Téléphone, Police, mais je n’ai pas de chance, ils n’existent plus. Mathieu : moi je suis un grand fan des Rolling Stones.

Marion : moi ce serait The Subways, un trio de rock anglais, qu’on a vu récemment en concert.

Vous avez joué dernièrement à l’Olympia, dans quelle autre salle mythique souhaiteriez-vous jouer ?

Guillaume : les Agla’Scènes, mais on le fait ce soir (rires).
Mathieu : les grosses scènes anglo saxonnes, ou le festival anglais Glastonbury.

Marion : l’Olympia c’était un rêve auquel on n’aurait jamais pensé, jusqu’à ce que ça arrive et c’était absolument génial.

Vous avez sorti 2 EP, avez-vous pensé à un album ?

Mathieu : on y pense souvent mais le plus difficile est de pouvoir le faire dans de bonnes conditions. On compose, on joue beaucoup en live pour travailler le son. Lorsqu’on sera certains des compositions et du son que l’on souhaite et après avoir trouvé les bonnes personnes, on se lancera dans l’aventure.

Marion : on recherche la personne qui comprend totalement notre univers et qui sera capable de retranscrire notre son et toute notre énergie.

Dans votre répertoire, quelle est la chanson qui vous tient particulièrement à cœur ?

Guillaume : « Shi Boy » est une chanson que j’aime beaucoup, « Great Fires » qui est notre single et notre toute nouvelle composition qu’on va jouer sur scène ce soir, « Shiny Leather ».

Marion : moi c’est la chanson « Blue ». C’est une chanson qui ne correspond pas du tout à notre manière habituelle de composer. C’est un morceau atypique dans notre répertoire.

Mathieu : moi ce serait aussi « Shi Boy », et « Great Fires » que j’aime beaucoup.

On vous retrouve donc ce soir sur la scène des Agla’Scènes, quel est votre ressenti quelques heures avant de monter sur scène ?

Mathieu : hâte d’y être et super content. L’accueil est absolument fabuleux.

Guillaume : j’ai eu une très bonne surprise en découvrant la scène avec ses 2 petites avancées, j’adore.

Marion : on espère être à la hauteur des attentes du public.

Y a-t-il une différence pour vous entre jouer dans un festival et lors d’un concert ?

Mathieu : effectivement il y a tout un tas de choses qui diffère, mais on garde notre ligne de conduite jusqu’au bout et on donne le meilleur de nous-mêmes quels que soient les conditions et les lieux. La seule différence va se jouer au niveau de l’ambiance.

Marion : moi je préfère l’ambiance des festivals. Je trouve ça beaucoup plus convivial et plus rock’n roll.

Avez-vous une pression supplémentaire lorsque vous jouez devant des personnes qui ne vous connaissent pas ?

Mathieu : non et au contraire je préfère car c’est un super défi de les séduire.

Qu’est ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

Réponse groupée : la scène

Mathieu : même si l’excitation de composer une nouvelle chanson est là, on a toujours hâte de voir ce que cela va donner sur scène et la réaction du public.

Quel serait votre choix de festival en France?

Guillaume : les Vieilles Charrues

Marion : Rock en Seine

Mathieu : les Déferlantes et soyons chauvins, le festival « le week-end des curiosités » à Toulouse, notre ville natale. On a eu la chance de le faire une fois et c’était une super expérience. Un gros festival qui prend de l’ampleur chaque année.

Marion : c’est d’ailleurs la fois où on a joué avec Gaëtan Roussel.

Quelle est la chanson que vous souhaiteriez reprendre en concert ?

Marion : on a déjà fait des reprises comme The Who ou Led Zeppelin. Pour le challenge, j’aimerais bien reprendre une chanson d’un style totalement différent du notre, comme « Dangerous » de David Guetta (rires de Mathieu et Guillaume).

Mathieu : on adore reprendre des vieilles chansons, comme on l’a déjà fait avec AC/DC entre autres. On a repris également une chanson de Daft Punk « Aerodynamic », sur une grosse scène à Toulouse et c’était une sensation très particulière et très excitante car ce n’est pas du tout notre style, mais on a essayé d’en faire quelque chose qui nous ressemble.

Guillaume : je vous rejoins sur l’idée de reprendre une chanson complètement différente de notre style, bien que je ne sois pas forcément attiré pour reprendre David Guetta (rires). Ce qui me plairait c’est de réadapter de l’électro en rock, car en général ça fonctionne plutôt bien.

Quelle est votre actualité dans les mois à venir ?

Marion : on joue bientôt chez nous à Toulouse à la Dynamo. On aime beaucoup cette salle car de part sa configuration, on est très proches du public et le son est de super qualité.

Merci infiniment à vous 3 et on vous retrouve ce soir sur la scène des Aglas. Merci à Vincent Le Gallic pour avoir immortalisé le live de Dancers in Red au festival Agla’Scènes.