Critique de l’album : DIMMU BORGIR Inspiratio Profanus

Cette année, Jessheim Dimmu Borgir a célébré 30 années triomphales d’existence. Ainsi, ils ont interprété un set très spécial, organisé par Finn Håkon Rødland, lors de l’édition 2023 de Beyond the Gates. Lors de ce festival basé à Bergen, Rodland apporté encore plus de gloire au groupe en présentant un Dimmu Borgir exposition qui a suscité beaucoup d’intérêt. Bien entendu, le soutien apporté aux deux événements a confirmé à quel point Dimmu Borgir restes. Inspiration Profane s’avère une manière parfaite d’honorer Dimmu Borgirl’illustre carrière de jusqu’à présent.

En tant que l’un des groupes de black metal les plus prospères commercialement, Dimmu Borgir a produit une tonne de contenu intéressant au fil des ans et a contribué à amener le genre dans le foyer moyen. Il n’est donc guère surprenant que Inspiration Profane est un effort hautement accessible que tout le monde devrait pouvoir apprécier.

Inspiration Profane est amusant, rafraîchissant et énergique. Cet album comprend des reprises de différentes époques de Dimmu Borgirqui ont été publiés pour la première fois par leurs créateurs dans les années 80 et 90. Sur Inspiration Profanele charismatique Dimmu Borgir conquiert une variété de styles et ajoute astucieusement leur touche unique. La compilation commence par une version agréable du classique « Black Metal », le premier morceau de Veninl’album historique de 1992 du même nom. Cette sélection convient ShagrathLa voix est bien.

« Dead Men Don’t Rape », dont la première a eu lieu le GGFHc’est Maladie (1993), apporte certainement un changement amusant et agréable après « Satan My Master », enregistré par Bathory en 1984 et sorti en 1998. Sur « Dead Men Don’t Rape », Dimmu Borgir cultive efficacement une atmosphère inquiétante, obsédante et captivante. Ce petit bijou coquin a été particulièrement bien choisi et sonne particulièrement black metal, bien qu’il s’agisse d’un numéro industriel.

La quatrième composition, « Nocturnal Fear », apparaît comme confiante et fidèle à l’esprit de la musique rebelle. Cette offre constitue un hommage approprié au légendaire Givre celtiquequi l’a fait ses débuts sur Contes morbides (1984). La finale se trouve être une reprise de la même chanson, mais cette fois elle s’intitule à juste titre « Nocturnal Fear (Celtical Processed) ». Ces deux versions sont tout aussi délicieuses et ont été initialement publiées sur l’EP Le chemin du diable (1996).

Le cinquième morceau, une interprétation de Soeur tordueLe succès de 1984, « Burn in Hell », s’impose comme l’un des moments forts de l’album. Cela commence sur une note très sinistre puis explose avec une énergie vibrante qui pourrait remplir un immense stade. Cette reprise, avec son mélange de voix claires et dures et de guitares envolées, peut être décrite comme un choc culturel réussi. Dimmu Borgir« Burn in Hell » de est si original qu’il laissera forcément les auditeurs stupéfaits. Cependant, il a déjà conquis un bon nombre d’auditeurs, il y a donc de fortes chances que vous le connaissiez déjà.

Cette sélection nostalgique cède magnifiquement la place à une autre réinterprétation d’une chanson de 1984 : Dimmu Borgir nous enchante avec leur magie musicale sur leur réimagination de Violet foncé« Parfaits inconnus » de . Encore une fois, nous apprécions ici quelques voix claires, comme nous le ferons dans la sélection suivante – une délicieuse version de la chanson titre de Accepterle record de 1985, Coeur en métal. Cette chanson audacieuse, puissante, ludique et lourde comprend un solo particulièrement éblouissant qui est tout simplement un régal pour les oreilles.

Inspiration Profane présente des œuvres d’art particulièrement belles de Flamme de perdition et Manbrynec’est Sonneillon. Cela démontre le soin que le hautement professionnel Dimmu Borgir équipe a mis dans cet album incontournable.