Critique d’album: Théâtre de la mémoire ESCUELA GRIND

C’est difficile de croire en écoutant Théâtre de la mémoirele deuxième effort du quatuor New England grindcore/powerviolence (leurs propres mots) Escuela Grind, que le groupe n’a déjà qu’un seul autre album complet en poche. Ils ont sorti une poignée d’EP ces dernières années, tous plus violents les uns que les autres, mais Théâtre de la mémoire prend ces indices bien conçus et ces tranches de fureur brute et les utilise pour créer un album qui définit ce qu’est le genre grindcore.

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Cela commence féroce et ne cesse jamais d’être, le coup de poing des ouvreurs « Endowed With Windows » et « My Heart, My Hands » offrant le genre de coup de pied hardcore dur qui vous assommera mais vous incitera à revenir pour plus. Ils se battent et sautent de note en note avec un sentiment de liberté effréné mais sans jamais avoir l’impression qu’il y a trop d’espace vide qui dilue le mix ; les chansons s’enchaînent avec une brutalité implacable mais restent claires et identifiables du début à la fin de chaque morceau. Ce sentiment d’identité individuelle face au chaos absolu est une autre grande partie de ce qui fait Théâtre de la mémoire une telle performance incroyablement forte.

Chanteur Katerina Economou grogne et hurle avec une intensité inhumainement soutenue tout au long, explosant à travers des morceaux comme « Strange Creature of Nothingness » et « All Is Forgiven » comme si elle préférait mourir que s’arrêter. Combiné avec le travail de batterie cacophonique et les guitares ajustées, fracassées et attrapées, l’expérience frise parfois le surréalisme, comme si vous ne pouviez pas tout à fait comprendre ce que vous entendez.

Tout cela culmine avec « Forced Collective Introspection », une bête en nombre qui vous fera sortir le cerveau de la tête. Il crie tout au long de son exécution dans un flou de son tourbillonnant comme un ouragan plein de briques de maison et vous laissera de la même manière battu et meurtri en sortant de l’autre côté. C’est une force de la nature franchement dégoûtante à laquelle je vous promets de vous soumettre au moins une fois.

Pointant en un clin d’œil et vous le manquerez vingt et une minutes, Théâtre de la mémoire sait à quel point il a de la marge pour balancer ses poings et le fait toujours avec un abandon sauvage à la limite de la folie. Ferocious ne le couvre pas; c’est un disque construit sur une base d’agression implacable et de violence intense. Il a ce groove hardcore métallique à travers l’âme, ce qui ajoute une couche de complexité intéressante à ce qui aurait pu autrement être un chaos indéfinissable et prouve en outre que Escuela Grind sont destinés à être les porte-drapeaux de la scène grindcore moderne. N’entrez pas dans celui-ci sans que quelqu’un vienne vous chercher par la suite.

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