Critique d’album : OSEES A Foul Form

Cela va probablement sans dire, mais quand vous êtes un groupe sur le point de sortir son stupéfiant 27e album, comme Osées fait la semaine dernière avec la sortie de Une forme grossière— il faut beaucoup de talent, de détermination et de confiance entre les membres du groupe pour aller jusqu’au bout. En fin de compte, un groupe comme celui-là a besoin d’un leader. Heureusement pour Oséesils ont un tel leader dans le cerveau du groupe Jean Dwyer. Dwyer est à la tête du groupe psychédélique scum punk/crossover depuis sa création et distribue le travail du groupe par le biais de son propre label Castle Face.

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Un duvet inquiétant plane Une forme grossière du début à la fin, comme un frelon irrité qui pique la piqûre. Lyriquement, Dwyer dépouille le cosplay psychédélique de confiance de ses paroles, privilégiant une prose plus directe pour offrir une évaluation rigide sur les eaux grasses que les êtres humains traversent quotidiennement : brutalité policière (« Perm Act »), psychose capitaliste, violence politique contre les citoyens. Même la couverture de l’album de Une forme grossièreun crâne aux globes oculaires solitaires sur une toile noire sale, l’effigie parfaite d’une société en voie d’impasse, est le premier OSé enregistrer dans un certain temps pour ne pas présenter une scène de créature sortie du Tolkien ou Martin monde. Par conséquent, Dwyer’c’est intentionnel avec ça Osées album est ce qui le distingue des 26 disques précédents, aussi prolifiques soient-ils.

Il n’y a jamais un moment sur Une forme grossière lorsque Jean Dwyer n’aboie pas furieusement, à savoir, il n’y a rien de tendre dans l’album. C’est un véritable assaut avec des chansons intitulées « Fucking Kill Me » et « Too Late For Suicide ». À quoi d’autre vous attendriez-vous d’une fusée atomique entrant en collision avec votre cerveau ? Et juste l’inférence d’un ouvertement en colère Osées le dossier est intimidant. Comme, ces types ressemblent à une bande de têtes d’acide, mais attention : il y a un Henri Rollin mauvaise attitude tapie dans l’un d’eux, ou tous, heureux de vous frapper au putain de visage. Une chose est sûre : le reste du Osées ont Dwyer’est de retour sur A Foul Form – il est le sorcier fou au centre de tout cela, tirant les leviers et bricolant les boutons de manière compulsive, remuant la merde dans la fosse et donnant une fois sur deux deux personnes à portée de voix.

Dwyer dit récemment Non coupé dans une rare interview, « J’aime [making music] et par un processus d’élimination, j’ai découvert que j’étais assez bon dans ce domaine. Je n’ai eu aucune formation formelle dans cette merde – j’ai menti dans tous les emplois que j’ai jamais eus. Même la guitare que j’ai apprise en tombant cul-en-bas dedans.

« Heureusement, je pense que mes gars réalisent que la quantité de travail que je fais leur facilite un peu la tâche. Nous avons un bon système de paiement socialiste, mais ils n’ont pas à faire des choses comme payer les hôtels ou réserver les spectacles. Je gère essentiellement tout parce que j’aime le faire. Je suis doué pour ça, mais j’aime aussi contrôler ! C’est donc un peu gagnant-gagnant à tous les niveaux. Tu peux lire Non coupél’interview complète de Dwyer ici.

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Nonobstant un manque de formalité, sur Une forme grossière, Jean Dwyer offre son plus grand travail de clarté dans un LP blitzkrieg de 22 minutes. Au milieu de l’album, la chanson titre de l’album se lie d’amitié avec une coda dans « A Burden Snared » qui s’ensuit dans une explosion de boue, de machinations agitées et de mort. C’est un travail de contrainte exigeant votre conscience et vos oreilles.