Critique d’album : MIZMOR Prosaic

Appelez-le doom noirci si vous voulez, mais il suffit de dire mizmor a une vision écrasante sombre, mais atmosphérique envoûtante, de la musique extrême. Dirigé par un Les voisins de Liamle Portland a éclaté avec les années 2016 Yod. L’album présente mizmorL’équilibre de riffs lourds, de paysages sonores émouvants et de voix macabres, libérant efficacement le projet dans de nombreuses directions avec le matériel ultérieur. Pour 2019 Cairn, cela signifiait augmenter la valeur de production pour une expérience plus étroitement tissée. Mais pour Prosaïque, Voisins favorise un exorcisme brutal et angoissant du mizmor son.

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La façon dont « Only An Expanse » frappe le sol avec une explosion à mi-tempo et des riffs de trémolo simples et dissonants est révélatrice. Ça joue comme le La faim de Transylvanie de mizmor albums, dont certains Voisins‘ les cris les plus effrayants. Il maintient ce flux constant pendant quatre minutes. Non seulement il ne vieillit pas, mais il crée cet effet hypnotique classique du black metal au point où la chute dans un destin léthargique est une surprise bienvenue.

Comme les premières chansons d’autres chanteurs funèbres du Nord-Ouest Sorcière cloche, les parties doom n’essaient pas de remplir l’espace vide. Les accords se tendent et les leads grincent sur des percussions terreuses, mais contondantes, en parfait contraste avec le primitivisme noirci. Il n’y a pas que les contrastes qui comptent, car mizmor trouve un terrain d’entente à travers des grooves à double coup de pied grondants et des riffs de chug ambulants. VoisinsL’écriture de chansons reste au cœur de la procédure, donnant un goût à la hauteur de la crudité.

Même lorsque « No Place To Arrive » se concentre sur la morosité glaciaire, Voisins fait bouger les choses avec des changements de riff au bon moment et ses râles de mort eldritch. La boue bas de gamme pourrait apporter des images de nomades marchant péniblement dans un désert aride, avant de s’installer autour du feu de camp pour un intermède acoustique. Et pourtant, il retourne dans les forêts gelées pour une Dissection-style valse black-metal, montrant à quel point mizmor peut devenir dans un cadre plus primitif.

Prosaïque est l’exemple d’un musicien limitant ses outils, pour aller au cœur de son attrait. « Anything But » ne lance peut-être pas de boules courbes, mais il reste assurément engageant avec sa dynamique et ses motifs accrocheurs. Une intro d’accords de mots parlés / trémolos et l’outro acoustique désespérée prennent en sandwich une caravane lente de souches de guitare enfumées, de pistes effrayantes et de hurlements douloureux. Sur le papier, les changements de sections ne sont pas particulièrement distincts, donc mizmor doit cet énorme impact à des arrangements délicats. Sa maîtrise de la lourdeur et de l’émotion reste pleinement visible.

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D’une durée de seulement 45 minutes, Prosaïque fournit constamment tueur mizmor airs sans remplissage en vue. Cela expliquerait pourquoi « Acceptance » reste loin d’être ennuyeux alors qu’il progresse d’une procession monolithique et d’une vitesse dégringolante. Voisins sait quels riffs valent la peine d’être répétés et quand détourner la sensation pour une autre salve d’extase découragée. De cette façon, Prosaïque reste un exemple impressionnant de bonté noircie, condamnée, peu importe, indifférente à un concept prétentieux ou à une instrumentation trop indulgente. mizmor frappe fort et sans ménagement aux bons endroits.