Critique d’album: LIMP BIZKIT toujours nul

Tout a commencé en juillet quand Boite Bizkit le chanteur Fred Durst s’est rendu sur Instagram pour faire ses débuts avec sa nouvelle tenue de « papa ». Le look avait plus de sens après Boite Bizkit a créé un nouveau single intitulé « Dad Vibes » pour le public à l’After Show de Lollapallooza, et sans doute encore plus de sens maintenant que nous avons entendu Toujours nul. Le point est ceci – Boite Bizkit est de retour pour la première fois depuis une décennie et, aussi étrange que cela puisse paraître, on dirait qu’ils ont mûri.

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Toujours nul sort de la porte assez agressivement avec le double coup de « Out Of Style » et « Dirty Rotten Bizkit », dont les deux runtimes trouvent Durst chantant des crochets assez accrocheurs sur un groupe vif et énergique. Toujours nul ajoute une certaine lourdeur vocale à l’habituel Boite Bizkit sur des chansons comme « Pill Popper » et « You Bring Out The Worst In Me », lance un Tourniquet-in-a-bad-mood-type jam sur « Barnacle », et parvient même à incorporer une courte ballade acoustique appelée « Empty Hole ». Ensuite, bien sûr, le groupe se penche fortement sur ses racines hip hop sur des chansons comme « Dad Vibes » et « Goodbye », avec le sarcastique « Turn It Up, Bitch » capturant de manière experte cette ambiance nü-rap éraillée et endommagée des albums de Ma moitié.

Sûr, Toujours nul est varié, mais c’est intéressant d’entendre Boite Bizkit incorporer une poignée de nouveaux sons tout en restant fidèle à ce que les fans veulent pour la plupart. C’est un album qui parvient à capturer ce classique Boite Bizkit humeur sans ressembler à une bande de gars plus âgés essayant d’être à nouveau des enfants bruyants. Les riffs sont percutants, la production sonne bien, la performance globale du groupe est aussi solide qu’elle ne l’a jamais été, mais elle vient d’un lieu de maturité. Encore une fois, c’est bizarre d’entendre Boite Bizkit Je n’essaie pas d’être ce groupe bruyant et dur comme l’enfer, dans ton putain de visage, mais ça marche.

Toujours nul hésite dans son utilisation des 31 minutes dont il dispose pour captiver les auditeurs. Après quatre chansons tueuses au début du disque, Boite Bizkit tombe tout d’un coup dans une couverture froide de INXSLe morceau de 1982 « Don’t Change » qui consomme trois minutes de l’album. Ce n’est pas une mauvaise couverture, mais combiné avec les quatre minutes et plus du sketch « Snacky Poo » et du « Empty Hole » accrocheur mais décevant, on a l’impression que Boite Bizkit auraient pu mieux utiliser leur temps. Surtout après que le guitariste Wes Borland a déclaré dans une interview plus tôt cette année que le groupe « a probablement 35 chansons enregistrées de manière instrumentale ». Pourquoi une reprise, un sketch sinueux et une chansonnette acoustique ont été inclus sur Toujours nul est un mystère et qui malheureusement nuit à un album qui est par ailleurs assez solide.

À la fin de la journée, Toujours nul se sent comme un précurseur de quelque chose de mieux à venir. C’est un bon disque avec une poignée de très bonnes chansons, mais il se sent un peu sous-cuit. En espérant que nous n’aurons pas à attendre une autre décennie pour savoir si Boite Bizkit a vraiment quelque chose d’encore mieux dans sa manche.

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