Critique d’album : CALIBAN Dystopia

Compte tenu de leur itération actuelle, il est étonnant de penser que l’Allemagne Caliban ont commencé à jouer avec Crise terrestre à la fin des années 90. Ils ont survécu à de nombreuses ascensions et chutes dans le genre metalcore, réussissant à suivre le rythme sans perdre leur sens de soi. Cela dit, les teasers de leur 13e toute la longueur Dystopie cadre bien avec la vague post-metalcore, mais Caliban rappelle encore les nombreuses époques de la musique heavy auxquelles ils ont participé au cours des deux dernières décennies et demie.

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Caliban représente leur pays avec force avec la chanson titre d’ouverture et le single « VirUs ». Le chœur du premier bénéficie des chants passionnés de Christophe Wieczorek des piliers post-hardcore Annisokaytandis que ce dernier renforce son côté plus lourd avec Marcus Bischoff de Le paradis brûlera. Les deux coupes ramènent le metalcore à ses racines mélo-death, équilibrant un riffage agile avec deux pas au nez dur, des accords de panique skronky et des pannes explosives. Mais c’est l’inexplicable incursion de la chanson titre dans les caudences vocales de style trap et les rythmes hip-hop rêveurs qui montrent Caliban‘s désir de pousser leur son familier dans le futur.

Avec Benjamin Richer (qui a produit des titans de goth-metal Sort de lune) derrière la table de mixage, la profondeur de DystopieLa sonorité de se révèle dans des morceaux moins techniques comme « Ascent of the Blessed ». CalibanLa dynamique expansive et les paysages sonores élèvent le guitariste Denis Schmittchante tueur, car il fournit un soutien rythmique au guitariste Marc GortzLes pistes spectrales de avec des progressions d’accords ascendantes. Ces arrangements luxuriants et complexes permettent aux climax d’atteindre encore plus haut, comme « Hibernate » trouvant un splendide repoussoir pour son refrain explosif dans les drones lugubres du couplet, les rythmes trip-hop et les mélodies chuchotées.

Caliban élève le modèle bon-flic-méchant-flic du metalcore en contextualisant les deux extrémités du spectre dans des idées intéressantes. Ils n’ont pas peur de chanter sur des chugs punitifs sur « Phantom Pain », ou d’incarner l’agression impitoyable de la nouvelle vague de métal américain pendant les couplets. Même une affaire plus standard comme « Dragon » reçoit une poussée supplémentaire de brutalité des vomissements démoniaques de Travail pour un cow-boyest propre Jonny Davy. Le groupe savait exactement où mettre la méchanceté – à la fin d’un album plus préoccupé par l’autonomisation que par son facteur de peur.

Tandis que le Chester Bennington-ish chant et pistes mélodramatiques sur « Alien » pourraient apporter de nouvelles Architectes Chansons, Caliban maintient leur identité en ajoutant une écriture de riff à l’ancienne quand cela compte. Le quotient mélodique de « sWords » a certainement 2022 steeze, mais son quotient plus lourd a une qualité plus intemporelle pour attirer les fans de headbanging de plusieurs générations. De même, le piétinement classique à quatre sur le sol dans « Darkness I Became » est une agréable surprise aux côtés de son refrain plus contemporain – un effet également obtenu par « The World Breaks Everyone ». D’autres ont peut-être opté pour le cul, mais Caliban préserve le noyau artistique d’il y a tant d’années tout en rendant justice aux styles plus récents.

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C’est peut-être pour ça Caliban peut s’en tirer avec des riffs « chugga-chugga » familiers sur « mOther ; » ils n’ont pas peur d’imprégner les échos du passé avec des ornements de bon goût glanés dans la scène actuelle. Cela aide certainement la procession en forme de chant funèbre de la coupe de clôture « DIVIDED », qui offre une dose supplémentaire de styles de piège au milieu de ses coups de guitare syncopés et de ses virages à la bombe en piqué. Il trouve en quelque sorte de la place pour des saveurs de mélo-mort endurcies au combat au milieu des parties de mosh explosives à la mi-temps et de l’ambiance obsédante qui met l’album au repos.

C’est facile d’aborder un album comme celui-ci avec dédain… « oh super, une autre album de metalcore. » Les caractéristiques habituelles sont toutes là, mais Caliban apporte un éventail d’influences de bon goût à la table, réunies sans crainte de prendre des risques pour empêcher leur son éprouvé de devenir obsolète. 25 ans de carrière, Caliban a fait un point d’entrée digne de leur discographie souvent négligée. Pour ceux qui dormaient dessus jusqu’à présent, c’est le bon moment pour monter à bord !