Critique d’album: BABYMETAL L’autre

Babymetal provoqué des réactions plus fortes que quiconque de ce côté-ci Limp Bizkit quand ils ont fait leurs débuts en 2015. La vue de ces adolescentes dansant des routines chorégraphiées sur des chantournages de style melodeath a envoyé les puristes dans des spirales de terreur existentielle. Cela n’a pas arrêté Babymetal de gravir les échelons à la célébrité, devenant l’un des groupes les plus reconnaissables du métal moderne et l’un des rares à pousser encore le genre dans un territoire totalement inexploré. L’album numéro quatre les voit élargir leur son pour mettre davantage l’accent sur Su-Métal et Moamétalest un talent vocal considérable. La nouveauté ne s’est pas estompée. Mais à la fin de ce record de 41 minutes, il commence à montrer une certaine usure.

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Peut être Babymetal fonctionne mieux à petites doses. Pris individuellement, n’importe lequel des morceaux de L’autre est un banger confirmé. La partie métal de ce groupe de crossover J-pop reste aussi lourde que n’importe quel headbanger pourrait jamais l’espérer, même si elle est souvent noyée par un synthé martelant. Alors que l’accent reste mis sur les deux frontwomen, il est difficile de ne pas être distrait par le tourbillon lancé par le groupe d’accompagnement. Il y a des rythmes galopants, des solos de guitare volants et une orchestration explosive, tous les éléments d’un grand crossover métal.

Mais c’est tout ce que nous savions déjà. L’autre continue de prendre le train Babymetal a commencé en 2015. Su-métal a pris en charge l’écriture des paroles de cet album, injectant sa propre marque de magie de princesse Disney dans « Mirror Mirror ». Certains de ses couplets sont d’une qualité douteuse, comme le répété « Les saisons changent, nous ne sommes plus les mêmes » de « Croire ». Mais d’un autre côté, peu d’auditeurs sont là pour les paroles. L’autre est tout au sujet des vibrations, l’envie irrésistible de danser et de faire la fête au son Babymetal mettent en avant.

Ironiquement, « Metalizm » s’avère être l’un des morceaux les plus lourds de synthé du disque. Ça reprend avec un solo de guitare et un riff croustillant à la fin, mais c’est après deux minutes de rythmes dansants. Pour le vrai heavy, les fans devront se tourner vers « Maya », qui s’ouvre sur un coup de langue digne de Architectes et continue d’offrir la bonté de Djenty pendant toute sa durée d’exécution. Le premier single « Monochrome » joue de la même manière, canalisant le meilleur du son instrumental de djent lancé par Intervals et ajoutant la J-pop des filles avec un grand effet.

Le problème est qu’une grande partie de cela ressemble à ce que nous avons entendu auparavant. Les moments vraiment lourds sont plus éloignés qu’ils ne l’étaient sur les albums précédents, où chaque chanson pouvait être invoquée pour provoquer au moins un coup de tête de moulin à vent. Ici, il y a des trucs comme « Time Wave » et « Light and Darkness », des hymnes J-pop purs et durs avec seulement la moindre pincée de métal. Le batteur d’exception est mis de côté pour laisser place à des beats de synthé qui enflammeront n’importe quel dancefloor aux dépens des musiciens.

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C’est presque impossible à imaginer Babymetal sans Su-métal et Moamétal façade, alors c’est peut-être une bonne chose qu’ils semblent prendre plus de contrôle sur le projet. A l’approche du dixième anniversaire de leur premier album, les gens vont devoir s’habituer à l’idée que Babymetal sont là pour rester.

Il y a plus qu’assez de L’autre pour justifier de l’écouter. Mais si cela atteindra les sommets de BabymetalLes efforts croisés précédents de sont moins certains. Cet album semble plus destiné au public J-pop qu’au public métal. On peut difficilement reprocher Babymetal pour ce faire, d’autant plus que la musique pop asiatique en tous genres ne cesse de faire croître son audience en occident. Mais c’est un peu décevant pour les fans qui s’attendaient à quelque chose comme le Sabaton et Ennemi juré collaborations du dernier disque.