Critique d’album : RIVAL SONS Darkfighter

Hard rockeurs californiens Fils rivaux est passé au soi-disant «niveau suivant» aux États-Unis avec 2019 Racines sauvages, leur sixième album studio. Bien qu’ils aient eu plusieurs succès rock canadiens au fil des ans, dont quelques numéros un, Racines sauvages était leur premier grand succès américain. Il a donné naissance à trois des 20 meilleurs singles de rock, y compris le palmarès « Do Your Worst ». Il leur a également valu des nominations aux Grammy Awards pour le meilleur album rock et la meilleure performance rock.

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Quatre ans après cette percée, ils reviennent avec Sombrecombattantle premier de deux albums à paraître cette année (Porteur de lumière est l’autre). Avec leur élan du dernier record et le temps supplémentaire pour celui-ci, les attentes pour Fils rivaux sont élevés.

Chanteur Jay Buchanan explique pourquoi ils ont décidé de les libérer de cette façon : « 2022 était comme une fusée en huit étapes d’événements qui changeaient la vie, donc chaque fois que je pensais avoir fini d’écrire, un nouveau taureau venait déchirer la corde à linge et je devais l’illustrer d’une certaine manière. À la fin, il y avait vraiment deux versions différentes de la même histoire racontée. D’un côté, vous combattez les ténèbres et, de l’autre, vous apportez votre propre lumière là où il y a aucun. Un côté dans un coin, sur les cordes, et l’autre avançant, nettoyant le ring. Sans un entracte, une période réfractaire, la collection serait une trop grosse bouchée, donc la scinder en deux était la seule façon de le faire .”

Le premier single « Nobody Wants To Die » est un numéro entraînant et rythmé avec des riffs accrocheurs et des mélodies mémorables. Il y a une raison pour laquelle il a été largement diffusé à la radio. Deuxième morceau de l’album, pour moi ça aurait été une ouverture idéale. Le bluesy « Mirrors » est une bonne chanson groovy, bien que plus réservée que le « Nobody Wants To Die » susmentionné.

Tout au long de leur carrière Fils rivaux ont des chansons équilibrées, ciblées et directes avec des compositions plus longues et plus complexes. C’est aussi le cas avec Sombrecombattant. Il existe de nombreux bangers prêts pour la radio, tels que « Bird in the Hand », dont le début nasillard se transforme en un refrain unique. « Ravissement » (pas un Blondie cover) est en partie une ballade planante, en partie introspective et acoustique.

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Les chansons les plus longues de l’album sont les trois dernières. « Guillotine » incorpore également des sections acoustiques aux côtés de riffs lourds et flous, bien qu’il n’ait pas l’impact de certaines des chansons précédentes. Sombrecombattant termine en force avec le aérien « Horses Breath » et le plus proche de plus de six minutes « Darkside », dont l’intro boueuse revient dans une section clairsemée avant de démarrer en quelques minutes. C’est l’une des chansons les plus dynamiques du disque et exerce également un beaucoup de poids émotionnel.

Fils rivaux sont un groupe live puissant, et plusieurs chansons de cet album devraient devenir des incontournables de leur set list. Sombrecombattant à la hauteur du battage médiatique, et il sera intéressant de voir le chemin qu’ils empruntent Porteur de lumière quand nous aurons la chance de l’entendre un peu plus tard en 2023.